Jeu 3 Oct - 19:30
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https://i.servimg.com/u/f86/20/39/56/72/icon210.jpg[/vignette][nom]Shield[/nom]
[prenom]Love[/prenom]
[age]33 ans[/age]
[sexe]Féminin[/sexe]
[region]Johto[/region]
[orientation]Pansexuelle[/orientation][/id]
[carac]
« Le camélia est une fleur sans parfum, elle est n’est ni intéressante, ni élégante... »Love est une femme délicate, au tempérament qui semble doux et paisible en tout instant. Un sourire trône éternellement sur ses lèvres, ses mains sont toujours jointes devant elle, son apparence est toujours soignée et elle n’a jamais le ton plus haut que son interlocuteur. Sa voix semble toujours empreinte d’un grand calme. Très clairement, la présence de Love aspire à la paix et la sérénité, rien ne paraît pouvoir la perturber ou la faire flancher. Il faut dire que la dame est difficilement impressionnable.
Pourtant… Elle rencontre de grandes difficultés sociales dues à ses années à vivre seule et à se faire répudier lorsqu’elle retournait en ville pour faire des emplettes. Tenir une conversation normale est parfois compliqué pour elle, Love peine à contenir des propos décalés et parfois carrément flippants ou encore des rires soudains quand elle s’est perdue dans ses pensées et ne vous écoutait pas vraiment.
D’ailleurs, elle parle souvent toute seule. Et puis… cligne même-t-elle des yeux ? Parfois, on dirait que non. N’essayez pas de faire un battle de regard avec elle, vous risquez de le perdre.
Mieux vaux éviter de la jouer gros dur avec elle ou la menacer, si elle est toujours souriante, voir ce fameux sourire quitter ses lèvres et son regard devenir froid à tendance à effrayer un poil. Oh, elle n’a pas une carrure vraiment balèze, mais il se dégage d’elle des énergies assez malsaines à ce moment-là. Pourtant, elle n’est pas vraiment méchante, mais… Qui sait ce qu’il se passe dans son esprit quand vous l’ennuyez et qu’elle vous toise de la sorte, sans sourciller.
Outre cela, Love est une dame débordante d’amour, elle le distribue sans compter, tactile et peu avare en compliments, en gestes attentionnés. Si on ne la retient pas, elle serait du genre à aller faire un câlin à un Alpha pour l’apaiser ! Elle est aveugle aux redflags ou peut-être les ignore-t-elle sciemment. Elle apprécie tout particulièrement les enfants, qu’elle chérie comme s’ils étaient les siens et considère de toute façon toutes les personnes d’une vingtaine d’année comme un jeune à couver. C’est comme un besoin irrépressible de se sentir maman.
Une chose très importante qui la caractérise est son besoin quasi obsessionnel d’être « utile ». D’aider, de soutenir, d’accompagner, de tout faire pour ne pas être laissée de côté, aussi, sûrement. Ce n’est pas purement de la bonté, peut-être craint-elle au fond d’être à nouveau abandonnée même si elle ne le verbalise pas et ne s’en rend sûrement pas compte. En tout cas, elle est carrément du genre à anticiper les besoins d’autrui, elle est profondément dans l’empathie et peut-être auriez-vous parfois l’impression désagréable qu’elle lit vos pensées. Elle est presque… trop serviable.
Danseuse expérimentée, la dame à apprit aux côtés des Kimonos dont sa famille était assez proche et se montre gracile, habile et élégante. Elle joue des instruments comme le shamisen ou le biwa avec aisance. Elle a aussi appris l’art du kenjutsu bien que ce point soit resté secret pour beaucoup, elle s’est entraînée de nombreuses années et serait certainement une redoutable samurai dans une lointaine époque. Enfin, ça, elle ne le dit pas et ne le montre pas, ce n’est pas très féminin, non ? Autant amatrice de poésie que de combats violents, il n’est pas rare de voir la dame observer des artistes martiales tout en rédigeant une ode poétique en leur honneur. [/carac]
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« … cette fleur n’a rien de spécial. Elle est oubliable…. »Love avoisine le mètre soixante, de taille plutôt moyenne pour une femme, donc. Sa peau est pâle et sa longue chevelure ébène lui a valu autrefois le surnom de « sorcière » lorsqu’elle s’était retranchée comme un ermite. Souvent, elle les attache en une espèce de longue et épaisse tresse devant elle, comme pour se cacher un peu. Peut-être aussi pour cacher la cicatrice présente au niveau de sa poitrine ?
Dans d’autres occasions, plus rares, ils sont laissés lâches et on remarque à quel point ils sont longs. La dame en prend soin, ils sont brillants, soyeux et particulièrement doux au toucher.
Son visage n’est que rarement maquillé et ses prunelles d’un bleu clair semblent teintées d’une légère tristesse lorsqu’on la surprend seule ou dans ses pensées. Elle porte peu de bijoux, peu de marques distinctives. Elle s’habille essentiellement de kimonos qu’elle fabrique de temps en temps elle-même, sinon, elle les achète. Pas forcément de la haute qualité. Elle ne s’estime sûrement pas valoir de la qualité.
Love se cache souvent le visage derrière un éventail ou un léger voile, pourquoi ? Peut-être qu’elle vous le dira, mais il n’y a pas besoin de chercher très loin. Elle ne s’aime pas beaucoup.
Dans tous les cas, la Jothoïte passerait assez facilement inaperçu, elle n’a rien de si distinctif. [/desc]
[story]
« …Pourtant… Peut-être ai-je été insensible à son parfum délicat et aveugle à sa fugace beauté. »Comme les autres Shield, Love ne s’est pas toujours appelée ainsi. Cependant, elle a saisi l’occasion de changer son identité avec un grand plaisir, désireuse de se débarrasser des stigmates de son passé.
La dame est née dans une famille très traditionnelle de Rosalia, son père était le chef de la maisonnée, menant la barque d’une poigne de fer. Sa mère, plus effacée mais également autoritaire, ne témoignait pas beaucoup de douceur pour ses enfants, désireuse de les endurcir pour la vie qui, selon elle, était sans pitié. Love est l’aînée de trois enfants, trois frères la suivent. Par ce titre d’aînée, de nombreuses espérances reposaient sur ses épaules.
En particulier celle de devenir une bonne femme capable de servir son époux, on espérait que sa beauté fleurirait suffisamment pour qu’un homme de bonne famille soit intéressé par elle. En attendant, elle fut élevée dans la tradition et depuis sa tendre enfance, ce mot commença à rythmer sa vie. L’utilité. Être utile. Elle devait être utile, servir les siens, son futur époux. Être utile, selon ce qu’on lui avait dicté, c’était être une future mère, élever des enfants et s’occuper du foyer.
En ce sens, elle apprit la cuisine, la couture, de jouer d’instruments, la danse, la cérémonie de thé, à se comporter comme une véritable dame et utiliser sa voix à bon escient. Love ne chancelait jamais, montrant toujours un sourire et de la bonne humeur même lorsqu’on la réprimandait et qu’on la trouvait mauvaise. Ce n’était jamais assez. Jamais.
A l’adolescence, elle fit la rencontre d’un jeune homme s’entraînant au kenjutsu. Fascinée, elle l’observa longtemps avant que celui-ci lui propose de s’entraîner avec lui, de bon cœur. Si c’était là son premier amour -à sens unique, sûrement-, la jeune fille découvrit qu’elle était naturellement douée pour manier le katana. C’était un véritable plaisir interdit. Tous les jours, elle trouvait quelques minutes pour rejoindre ce qui faisait battre son cœur.
Jusqu’à ce qu’on lui apprît qu’elle était promise à un homme de bonne famille, un mariage arrangé qui ne l’arrangeait pas pour un sou. Elle pleura de nombreuses nuits et si elle montra un visage souriant le jour du mariage, son âme était dans une affreuse peine. Elle fut emmenée loin de Rosalia, dans une ville inconnue, avec des gens inconnus, loin du kenjutsu et de ce jeune homme qu’elle aimait tendrement.
Une nouvelle vie débuta, bien amère. Elle n’était jamais assez bien pour cet homme aigri et désagréable. Elle tentait de lui trouver des qualités, des bons côtés, elle y arrivait, cela l’aidait à apaiser son quotidien. Vint le jour où son ventre commença à s’arrondir pour porter la vie. Elle y voyait de l’espoir : elle ne serait plus seule, elle pourrait aider un petit être à découvrir la vie et lui donner tout l’amour qu’un enfant méritait. Tout ce qu’elle n’avait pas eu, elle se le promis et lui promis.
Malheureusement… Cet enfant ne vit jamais le jour.
« Madame Tanaka, vous ne pourrez jamais avoir d’enfants. »Qu’on lui annonça avec une pointe de mépris.
Dévastée. Elle était absolument dévastée. Elle n’aurait jamais ce petit être à chérir et elle n’était pas utile, comme ses parents lui avaient dit. Son époux le lui rappela l’étendue de son inutilité, selon lui. La pauvre passait à présent ses journées à fixer l’horizon, le regard vide.
Peu après, le Cataclysme se fit, des averses diluviennes pleuvaient sur la région, sur leur ville, des inondations catastrophiques détruisirent des bâtiments. Pourtant, Love, n’en fut que peu affectée, déjà complètement vidée. Et puis, elle n’en fut que peu inquiétée, le domaine de son époux se trouvait en hauteur et fut peu affecté. Elle tenta de prendre des nouvelles de sa famille, mais rien ne lui parvint. Ils ne tentèrent même pas de prendre des nouvelles d’elle de toute façon.
Tandis que la région se reconstruisait, un jour, un Miaouss dans un piteux état approcha, elle le recueillit en cachette, prenant soin de lui, le portant dans ses bras comme elle se serait imaginée le faire avec son enfant. Son sourire était revenu.
Son époux ne vit pas cela d’un bon œil, cependant.
« Pauvre folle ! Ce n’est pas un bébé, c’est un fichu chat de gouttière, je ne veux plus le voir ici ! »C’était la première fois qu’il l’avait bousculé un peu trop brutalement. Love avait continué de prendre soin du Miaouss en cachette jusqu’à ce qu’un jour, il disparaisse. En la voyant désespéré, le vil se moqua d’elle.
« Et si tu allais voir près du puit ? »Un instant, elle pensa qu’il avait eut un éclat de bonté, qu’il savait où était le Miaouss et qu’il le lui disait. Elle était si heureuse ! Jusqu’à voir le Pokémon près du puit. Son visage était horrifié, elle ne parvint même pas à hurler tant le choc émotionnel était puissant, elle manqua de s’évanouir. Encore une perte.
Pour la première fois de sa vie, elle était furieuse. Elle s’en alla à la maison et se jeta sur ce soi-disant époux avec une paire de ciseaux, parvenant même à le blesser ! Elle fut rapidement maîtrisée. Suite à ce jour, elle n’eut plus un jour de répit. Forcée de subir le courroux de cet homme qu’elle détestait, forcée de le voir se pavaner avec d’autres femmes, forcée de ne rien dire et subir. Sa famille ne venait jamais la voir. On la dénigrait quand on voyait qu’elle avait des bleus
« elle a sûrement fait quelque chose de mal pour mériter ça, cet homme est trop bon pour agir ainsi sans raison. » disait-on autour d’elle.
Un soir, Love reçu un appel des pompiers : son mari était décédé au travail. Une crise cardiaque. Elle n’avait pas vraiment réagi.
Le jour de l’enterrement, elle fut incapable de retenir des rires, elle se sentait enfin libre de son bourreau. On lui jeta des regards médisants, des rumeurs commencèrent à circuler, elle avait maudit son époux, cette sorcière ! Il était mort à cause d’elle ! Dans tous les cas, Love fut contrainte de quitter la maison, mise dehors par sa belle-famille. Pleine d’espoir, elle retourna à Rosalia avant de subir une douche froide : sa famille ne voulait plus la voir. Elle ne valait rien.
Et cet homme qui lui avait apprit à le kenjutsu, il devait bien être là ! Elle le chercha dans tous les recoins de la ville jusqu’à apprendre qu’il avait quitté Rosalia deux jours après son départ. Seule. Elle était libérée, mais à quel prix ?
La dame quitta Rosalia pour s’établir dans une cabane abandonnée dans la forêt non loin, elle l’aménagea peu à peu, commença à ramasser des plantes, des fleurs et autre pour préparer des remèdes et les vendre, à recoudre les vêtements et faire son propre petit jardin pour survivre. Elle maigrit énormément à cette époque, peu acceptaient d’acheter ses conceptions. Quand son sourire se faisait au contact d’enfants et qu’elle tentait de passer du temps avec eux ou de leur parler, les parents s’empressaient de venir les chercher : ne parlez pas à la sorcière, elle vous maudira !
Dans son immense solitude, des Pokémon l’accompagnaient cependant, des Cornèbre lui apportaient des bijoux ou des choses à manger, d’autres lui tenaient simplement compagnie. Un beau jour, un homme arriva sur le pas de sa porte, un instant, elle eut peur, pensant qu’on était encore une fois venue la déloger. Bien au contraire, pour une fois, c’était une main tendue.
Elle l’accepta et changea complètement d’identité pour revêtir celle d’une Shield.[/story]
[choixstarter]Sélection du conseil avec option choix liste[/choixstarter][starter][vignette]
https://i.servimg.com/u/f86/20/39/56/72/_ralts10.png[/vignette][esp]Tarsal[/esp]
[numero]280[/numero]
[surnom]Erzulie[/surnom]
[sexe]Femelle[/sexe]
[talent]Syncro[/talent]
[cap]
- Rugissement
- Choc Mental
- Regard Noir (repro)
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Dernière édition par Love Shield le Jeu 3 Oct - 23:45, édité 2 fois
Tarsal (280) : Tu fais énormément penser à Kirlia pour être honnête. La gestuelle, la façon de prédire les sentiments et les envies des autres pour les combler et anticiper leurs moindres désirs. Tu es à l'écoute, toujours attentive à ton entourage. Penses quand même à toi un peu !
Brocélôme (708) : Est-ce l'âme de l'enfant que tu n'as pas pu avoir ? Impossible de le savoir mais ce petit a tant besoin de l'amour débordant que tu es prête à donner sans concession.
Furaiglon (627) : Toujours prêt à se battre pour prouver sa valeur, il sera toujours à tes côtés pour te protéger et que personne n'abuse de ta gentillesse. Attention à ceux qui approcheront trop proche de ta personne, ses serres sont prêtes
