Ven 13 Nov - 0:11
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https://i.servimg.com/u/f20/20/28/00/84/cyrus_11.jpg[/vignette][nom]Presfone[/nom]
[prenom]Cyrus[/prenom]
[age]28[/age]
[sexe]Masculin[/sexe]
[region]Almia[/region]
[orientation]Bisexuel[/orientation][/id]
[carac]Ayant grandi sans cadre parental, Cyrus est un grand adepte de la liberté. Il tolère assez mal qu’on lui ordonne quoi que ce soit et préfère nettement mener les choses comme il l’entend. Il préfère agir en solitaire, confiant comme il est dans ses capacités. En revanche, s’il pense qu’il aura l’occasion d’impressionner, il ne rechignera pas à être accompagné.
Son physique avantageux, sa voix suave et son attitude rebelle vis-à-vis des règles scolaires lui ont valu d’être apprécié par bon nombre de ses camarades tout au long de son parcours scolaire puis supérieur. Il n’a eu aucun mal à se faire des amis, grâce à son tempérament charmeur. Avec eux, il organisait des défis, parfois dangereux. Il appréciait avant tout montrer ses talents.
Cependant, fait étonnant : il impressionne sans jamais avoir eu de Pokémon. Cyrus privilégie la preuve de ses exploits individuels par rapport à ses amis qui fonctionnent avec des compagnons. Selon lui, c’est préférable pour le prestige, bien qu’il ne soit pas opposé à l’idée d’en avoir un dans le futur.
On ne peut en revanche pas lui attribuer une détermination incroyable. Après tout, on lui avait proposé un Pandespiègle lorsqu’il était plus jeune. Mais sachant que les Pokémons Combat demandaient un entraînement sportif intensif régulier, il avait préféré décliner. Il n’apprécie pas de devoir se forcer pour le plaisir d’un autre qu’il ne connaît pas, alors autant éviter d’être responsable d’un Pokémon avec qui il ne créerait pas forcément de lien fort et qui lui demanderait autant d’efforts. D’autant plus que pour avoir fréquenté bon nombre de chats domestiques chez ses amis, le courant passait rarement entre eux et lui, ce qui ne l’encouragea pas à accepter cette offre.
[/carac]
[desc] Fringant jeune homme à l’esprit aussi vif que son corps, on ne peut pas nier qu’il est parfaitement découplé. Et pour cause ! Sa condition physique est la clé de la réussite de ses défis. Réagir vite et avec souplesse, pouvoir compter sur ses capacités à tout moment lui sont essentiels. Après tout, ce qu’il aime, c’est épater. Il mêle savamment exploits éblouissants et déplacements furtifs.
Sa peau hâlée par le soleil d’Alorize met en valeur ses yeux d’un vert doux. Conscient de dégager une aura un peu exotique, il n’hésite à se définir un style bien à lui. Regard et sourire charmeur, cheveux repoussés vers l’arrière ponctués de quelques mèches folles, une tresse effilée et une fine barbe pour encadrer son visage, une boucle d’oreille, et même un léger parfum… il joue de ce tout ce qu’il peut pour paraître séduisant. Plaire, impressionner : ses maîtres mots se reflètent jusque dans son apparence. Pourtant, il dévoile rarement son corps, préférant plutôt utiliser des atours qui le mettraient en avant.
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[story]
Dans le village reculé d’Alorize à Almia, Cyrus est né dans une modeste famille de commerçants qui ne vivaient que pour leurs affaires. Il n’a bénéficié d'aucun cadre parental, bien que l'ambiance familiale soit bonne. Ses deux parents s'aimaient profondément, mais leur fils ne recevait qu'une infime part de leur attention.
Préférant le soleil et l’air sec de sa contrée à l’enfermement, il pouvait faire l'école buissonnière ou fuguer quelques jours sans que ses parents s'en aperçoivent. Lorsque leurs négociations pour un gros contrat commençaient, ils oubliaient tout le reste, jusqu’à leur fils, pour se concentrer dessus. Il dut donc très tôt apprendre à se gérer seul, que ce soit pour se préparer à manger, pour entretenir ses affaires ou même… se défendre.
En effet, un garçonnet traînant dans la rue toute la journée était une proie facile pour des gens malintentionnés ou les prédateurs rôdant autour de la ville. Cyrus en avait conscience, c’est pourquoi il était toujours en alerte et méfiant. Mais cela n’aurait pu le décourager d’aller observer la faune du désert qui jouxtait son village. Se déplacer à l’abri d’une attaque de Rapasdepic, rester hors du champ d’un Rhinoféros, trouver les Mascaïmans enfouis dans le sol… C’était devenu un jeu pour lui. Se faire repérer ou cibler était synonyme de défaite ; conserver sa furtivité et avancer le plus loin possible était un succès qui le réjouissait. Tromper la vigilance d’êtres bien mieux dotés en facultés que les humains était une victoire qu’il savourait pleinement à chaque fois.
Cependant cette attitude finit par lui porter préjudice. Un jour, alors qu’il se cachait d’un Koarine et de Balbutos non loin du Temple Hippodocus, il fut attrapé silencieusement par des Baudrives qui migraient depuis Terruptive. Il connaissait les légendes à leur sujet, mais, aux alentours de ses 10 ans, il ne se considérait plus comme assez léger pour être leur proie. Et c’était une grossière erreur : deux puis trois Baudrives enroulèrent leurs filaments autour de lui. Ses bras étaient immobilisés, ses jambes trop loin des ballons pour pouvoir les frapper. Complètement paniqué, il cria, se débattit, espérant attirer l’attention de quelqu’un ou d’un autre prédateur qui se disputerait la proie. Le groupe du Kaorine ne réagit pas tandis qu’il s’élevait de plus en plus du sol. Il finit par atteindre une altitude qui lui serait fatale s’il réussissait à se libérer. Il le comprenait : sa mort était inévitable. Ce n’était pas pour autant qu’il cesserait de se battre. Quitte à être une victime, il pourrirait ses assassins tant qu’il le pourrait.
Quelques dizaines de minutes plus tard, alors qu’il fatiguait sérieusement, un bruit de cloche retentit dans son crâne. Puis une seconde fois. Il était incapable de dire d’où provenait ce son. En revanche, il savait qu’il était bienfaisant. Apaisant, même. Cyrus se calma, empreint d’une sérénité étrange. Il assista sans réagir à son sauvetage par un Eoko qui défit de ses pouvoirs psychiques le Ligotage des Baudrives, les repoussa, et fit atterrir en douceur le garçonnet sur le sol rocheux du désert, tandis que ce dernier commençait à céder à la fatigue.
A son réveil, bien plus tard dans la journée, Cyrus réalisa tout ce qu’il venait de vivre. Et qu’il était perdu. Il avait été sauvé par une créature qu’il n’avait jamais vue dans la région. Il ne connaissait même pas son nom. Il se souvenait néanmoins du bruit de cloche cristallin qui avait résonné dans sa tête. Il se serait sans doute mis à pleurer compte tenu de sa situation, mais se rappeler ce son le calmait et lui rendait l’esprit plus clair. Et les baies qu’il découvrit à ses côtés, juteuses et riches, assouvirent sa faim et sa soif. Il se mit donc en route pour retourner chez lui, n’ayant qu’une vague idée de la direction qu’il devait suivre, mais serein.
Au prix de longues heures de marche sous le soleil accablant et dans la chaleur du désert, Cyrus parvint à rentrer chez lui au beau milieu de la nuit, assoiffé, affamé, épuisé, écorché, brûlé par l’exposition au soleil. Il partit directement se restaurer puis prendre une douche avant de se coucher. Au réveil, il rejoignit ses parents dans la cuisine.
« Bonjour fiston, bien dormi ? »La question machinale, celle que posait tout parent à son enfant. Cyrus comprit que ses parents n’avaient pas réalisé qu’il n’était pas rentré hier soir, qu’il n’avait pas mangé avec eux, et qu’il avait ce matin-même des blessures et des coups de soleil partout. Il prit réellement conscience de l’absence d’intérêt que lui portaient ses parents. Ils aimaient l’argent plus que leur enfant, au point de ne même plus le remarquer. A ce moment-là, Cyrus considéra qu’il n’était plus leur fils. Ils vivaient sous le même toit, mais leur relation s’arrêtait ici. Aujourd’hui, il considère ce jour comme la fin de son innocence d’enfant, morte avec cette question qui en révélait beaucoup sur ses parents.
Les années s’écoulèrent ainsi. Cyrus faisait le strict minimum pour suivre des cours qui ne le passionnaient pas et le formaient au métier de commercial. Ses parents voulaient qu’il reprenne ses le commerce familial. Ils pouvaient toujours rêver. Mais si se soumettre à leurs exigences pour les études permettait à Cyrus de conserver sa liberté, alors c’était bien peu cher payé. Ne manquant de rien, abreuvé financièrement par ses parents, l’adolescent puis le jeune adulte purent donc vivre pleinement leur vie, à l’abri du besoin. En revanche, Cyrus n’avait jamais oublié ce qui s’était passé ce fameux jour. En souvenir, il avait accroché une cloche qui tintait chaque fois que la porte de sa chambre s’ouvrait ou se fermait. Elle lui rappelait le Pokémon qui l’avait sauvé.
Lorsque le Cataclysme survint, la région d’Alorize se transforma en bourbier. Le sable, omniprésent dans le coin, était imbibé d’eau. Beaucoup d’endroits dans le désert et même le village se transformèrent en sables mouvants dangereux. L’exode fut brutal : les personnes les moins attachées au village ou qui ne trouvaient plus de quoi y vivre partirent. Ce fut le cas des parents de Cyrus, dont le commerce pâtit des fortes pluies. Voulant quitter ce lieu où le café croustillant de rue se transformait en café croustillant de rue coupé à l’eau tant il pleuvait, ils fermèrent leur magasin et partirent vers Bonport.
Cyrus n’apprécia pas ne pas être consulté, une fois de plus, pour le déménagement. Il s’y opposa. Mais ses parents n’auraient jamais laissé leur commerce péricliter, il le savait. C’est pourquoi il obtint aisément de rester seul dans leur maison à Alorize. Il put vivre seul, sous perfusion financière de ses parents s’étant récemment enrichis.
N’ayant pas besoin de travailler (et dans l’incapacité de trouver du travail tant l’activité économique s’était amoindrie à Alorize), il put observer pendant le Cataclysme les changements survenus dans le désert qu’il avait toujours connu. La seule utilité qu’il se trouva fut d’écrire des rapports aux Rangers, trop dépassés par les événements sur Almia pour pouvoir intervenir aux confins du pays. Il vit les Hippodocus paniquer et créer des tempêtes de sable particulièrement violente. L’arrivée soudaine d’eau devait les affaiblir, à tel point que Cyrus en retrouva un spécimen mort non loin du temple, dont les Pokémons du désert ne sortaient plus. Il constata avec étonnement et intérêt que les Pokémons Poison trouvèrent à ce milieu inconvenant aux autres un attrait tout particulier. Des Cradopauds, puis des Gloupti, des Tritox, des Mimigales, des Rapions, puis plus tard des Chétiflors des Mystherbes et des Trompignons s’installaient, premiers maillons d’un écosystème qui se recomposait. C’était fascinant, pour Cyrus qui connaissait chaque recoin de ce désert.
Plus tard, lorsque le Cataclysme s’acheva et que le climat retrouva son état stable d’origine, il fut désolé de voir les Pokémons colons chassés d’un endroit qu’ils avaient vaillamment revitalisé. C’est à peu près dans cette période qu’il entendit parler du projet Ankora. L’étude volontaire qu’il avait menée à Alorize lui fournissait un atout incroyable dans son CV pour être recruté, d’autant plus qu’il fuyait comme la peste le métier pour lequel ses études le destinaient. Et comme il s’y attendait, il fut sélectionné.
Il quitta avec émotion son village natal et sa région, qui avaient survécu au Cataclysme. Il partait loin des Pokémons Sol et Roche qu'il avait tant côtoyés, et cela le rendait heureux de retrouver de nouveaux écosystèmes. Et puis, Cyrus n’avait plus à s’inquiéter pour Alorize, car le village redevenait petit à petit attrayant, lui rendant sa vitalité d'antan. Il fit tinter une dernière fois la cloche de la porte de sa chambre, dont le son le rassurait toujours. L’heure était à l’aventure !
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[choixstarter]Sélection du conseil avec option choix liste[/choixstarter]
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https://i.servimg.com/u/f20/20/28/00/84/siluse10.jpg[/vignette][esp]Tritox[/esp]
[numero]757[/numero]
[surnom]Siluse[/surnom]
[sexe]Femelle[/sexe]
[talent]Corrosif[/talent]
[cap]
- Capacité 1 : Gaz Toxique
- Capacité 2 : Griffe
- Capacité par reproduction : Saisie
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Dernière édition par Cyrus Presfone le Sam 14 Nov - 11:19, édité 1 fois