En cette période de Saint Valentin, les Sucroquins envahissent les rues de Bourg-Asques. Ils attirent les gens, jouent avec eux et constituent une joyeuse animation pour Bourg-Asques et ses commerces. Mais certains d'entre eux ont tendance à voir la patte légère sur la nourriture et s'empâte à vu d’œil. Leurs toisons se met à gonfler et les mignonnes petites barbe à papa canines, deviennent des grosses boules de sucres roulantes. Heureusement que des scientifiques ont la solution !

Ce matin, Eddy et bon nombres d'autres commerçants du quartier ont reçu un colis plein de cœur en sucre accompagné d'une requête. Celle de nourrir les Sucroquins avec ces gélules pour permettre de stabiliser leurs poids. C'est donc avec joie que le maître-chien prend le paquet de bonbons miracles pour sillonner les rues de la zone commercial. Après tout, si les Sucroquins attirent plus de monde, ça signifie aussi plus de clients pour lui ! Armé de son paquet de sucrerie, il défile dans les rues, observants les vitrines parées de roses et de cœurs. Il jette un œils aux amoureux à la recherche d'un cadeau de dernière minutes et se met en recherche d'une petite créature rose. Il en perçoit d'ailleurs une au bout de la rue.

Un magnifique petit être à la peau rosé, aux yeux pleins de malices et au visage plus mignon que celui d'un Germingon. Ce pokémon plein de vie se pavane au milieu de la route principal, comme si celle-ci lui appartenait. Il empêche les gens de circuler, fait dévier les vélos et se décaler les piétons mais les gens ne lui en veulent pas. Comment lui en vouloir en cette période de fête ? Après tout, il a la couleur adéquat pour la journée. Il agite sa petite queue de gauche à droite, tel un balancier, en jetant des regards attendrissant aux passants. Il espère sûrement que quelqu'un lui donne quelque chose à manger, à moins qu'il ne pense à rien. Car ses yeux pétillant reflète aussi la lenteur et le manque de discernement typique de ce pokémon. En effet, ce n'est pas un Sucroquin qu’aperçoit Eddy, mais un Ramoloss. Celui-ci à du quitter les siens et se perdre à Bourg-Asques ou est accompagné d'un dresseur qui serait entré dans une boutique sans lui, le pokémon se serait sûrement dit que l'endroit le plus pratique pour l'attendre serait en plein centre du passage. Eddy s'approche alors de lui, l'observant avec le même regard vide que le pokémon. Ce n'est pas du tout un pokémon comme lui qu'il cherchait mais il est si chou, Alors peut être que les cœurs n'ont d'effet que sur les Sucroquins mais qu'est ce qui lui empêche d'en offrir un à ce Ramoloss ? Mieux, il pourrait utiliser cette friandise pour le faire quitter la route. Cherchant l'un des cœurs en sucre dans le sachet qui lui a été confié, il le présente devant le pokémon. Le Ramoloss ouvre alors la bouche de manière très lente, s'attendant à ce que l'humain vienne y déposer la sucrerie. Mais après deux longues minutes sans qu'il ne se passe rien, il se résigne à aller la chercher. Allongé sur le ventre, se redresser sur ses quatre pattes sonne comme une épreuve, un exercice d'endurance aussi mou que douloureux. Heureusement, il y arrive après moult effort, passant paresseusement une patte devant l'autre pour approcher du biscuit. C'est alors que l'humain devient un traitre ! Eddy se recule quand le pokémon avance, il fais un pas en arrière à chaque fois que le Ramoloss fait un pas en avant. Quelle ordure ! Le pokémon eau est obligé d'accumuler huit pas pour obtenir sa friandise, huit ! De petits pas faible qui le porte sur le côté du chemin avant de le faire s'effondrer à nouveau sur le ventre. Fort heureusement, Eddy lui laisse le cœur en sucre et lui en offre même un second pour l'effort réalisé. Laissant le Ramoloss et son sourire béat continuer d'attendre ce qu'il attendait initialement. Même si il y a fort à parier que même lui ne sait pas ce qu'il attend. Même attendre Godot semble plus réalisable que d'imaginer ce que peut espérer trouver un Ramoloss dans une rue commerçante.

Eddy pousse finalement un long soupir. Le Ramoloss lui aura pris bien plus d’énergie qu'il ne le pensait. Il reprend donc sa route à la recherche des Sucroquins, prêt à leur faire perdre leurs toisons !

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'Shiny' :

Dans les rues de Bourg-Asque, Eddy croise de nombreuses personnes. Des amoureux se tenant par la main, des acheteur de dernières minutes courant chez les fleuristes à la recherche d'un bouquet de fleurs ou dans les boutiques à la recherche d'un cadeau pour leurs dulcinées. Certains s'amusent des décorations florales ou des immenses cœurs installé dans les rues. Seuls les pokémons se contrefiche de la situation. Un Machoc sauvage fait sa vie sans s'en soucier, un Chenipan mange comme à son habitude et un Tadmorv est curieux de l’effervescence que créé la fête des amoureux dans les rues. Mais parmi ces gens et pokémons, s'en trouve un bien particulier qu'Eddy finit par retrouver ! Un Sucroquin absolument énorme ! Arborant un embrouillamini de toisons roses fuschia. Voilà sa cible !

Le maître-chien approche alors doucement de lui, sortant son paquet de sucrerie en forme de cœur pour les agiter devant son museau à mesure qu'il approche. De la bave commence à s'écouler de sa langue et le pokémon bien trop gourmand flotte et sautille tout d'Eddy. Ses cris de joies et de faim résonnent et comme un amas de Poichigeon attiré par une vieille dame qui distribue du pain rassi. Les Sucroquins s'attroupent et attendent impatiemment leurs biscuits. Eddy lance alors les biscuits dans la foule comme on lance des miettes dans une marre à canard et regarde les pokémons fée se jeter comme des affamées sur les petits cœurs.

L'effet de ces pilules miracle est immédiat, leurs fourrures se met à tomber et voler tout autour d'eux à mesure qu'ils se disputent les restes de cœurs en sucre. Ils perdent des kilos de toison à l'apparence de barbe à papa sur les pavés de Bourg-Asque. Une fois repu et bien amaigri, certains aillant tant mangé qu'ils ne se retrouvent qu'avec une fine couche de poil sur la peau, la horde de Sucroquin court dans une autre direction, quand l'odeur merveilleuse du pain chaud se met à émaner de la fenêtre d'une maison. Ils s'agglutinent sur le mur, s'escaladent l'un l'autre pour se plaquer contre la fenêtre et observer d'où provient l'odeur. La cuisinière doit sûrement être terrifié par la parodie de film de zombie rose qui vient de se projeter sur sa demeure, mais cela donne à Eddy l'occasion de s'enfuir. A grand pas, il passe au dessus des kilos de poils duveteux pour s'éclipser chez lui aussi rapidement qu'il est venu. Les Sucroquins ne sont plus son problème désormais. Bonne chance Madame !