Mer 8 Déc - 12:38
[presentation][id][vignette]
https://i.servimg.com/u/f39/11/67/91/43/alyss-11.png[/vignette][nom]Mac[/nom]
[prenom]Kenzie, Alys[/prenom]
[age]19[/age]
[sexe]Femme[/sexe]
[region]Rhodes[/region]
[orientation]Hétérosexuelle[/orientation][/id]
[carac]Cette jeune demoiselle a un caractère bien tranché. Assez responsable et mâture pour son âge, on lui donnerait facilement plus et elle ne corrigera pas forcément. Résiliente, elle n'en demeure pas moins directrice avec son entourage. Elle ne cherche pourtant pas spécialement à dominer mais semble avoir simplement été habituée à ce que l'on aille dans son sens. L'avis des autres sur sa propre personne l'importe peu la plupart du temps, tant qu'elle n'est pas proche de cet autre.
Brillante et surtout avec une volonté des plus développées, elle peut même être bornée. À contrario, ce qu'elle a vécu peut parfois jouer sur sa confiance en elle. Elle aura alors du mal à décider d'une action ou d'une autre, sur-analysant facilement dans ces moments de doute.
En général honnête, cela ne la dérange guère de mentir au besoin. Elle n'a aucun problème à ce que les autres fassent de même et elle part même du principe que si les vrais amis se doivent d'être honnêtes, les inconnus auront plus tendance à déformer la vérité. Par contre, si elle donne sa parole : elle considérera cela comme sacré. Une personne ne se juge qu'à la valeur du respect de ses promesses.
Ayant appris à s'adapter et être débrouillarde par la force des choses, la jeune femme n'a cependant pas une patience d'ange. Exigeant des autres autant - voir plus - que ce qu'elle serait elle-même prête à donner, elle a parfois du mal à comprendre que les autres disent vouloir faire des choses mais ne font au final rien pour y arriver. Cela la dessert régulièrement puisqu'elle n'est du coup pas des plus douées pour s'exprimer avec les autres. La plupart des gens ne comprennent pas après tout les chemins qu'empruntent son esprit et loin d'elle l'envie d'expliquer. Les autres n'ont qu'à faire fonctionner le muscle qui leur sert de cerveau.
Habituée à être solitaire en dehors d'un petit cercle autour d'elle, la demoiselle n'aime pas les foules et ne se sent pas à l'aise dans celle-ci. Si elle a du respect pour ses professeurs et les membres de sa Famille, le reste du monde n'aura le droit qu'à un "tu" familier puisqu'elle ne voit pas la peine de faire l'effort de donner plus. À part si cela lui permet de manipuler la personne dans le sens qu'elle veut la voir aller. Un brin directrice disions-nous ? Cela l'amuse de taquiner les autres, il faut dire. Et cela passe généralement beaucoup mieux ainsi.
[/carac]
[desc]Assez haute sur ses gambettes puisque la jeune femme fait un bon mètre soixante-dix, la demoiselle est habituée à regarder les autres directement dans les yeux. L'impression de grandeur s'améliore qui plus est vu sa longue - très longue - chevelure. Pourtant attachés, ses cheveux descendent un peu plus bas que le milieu de son dos. Libres, ils cascadent jusqu'au creux de ses reins où s'étale un tatouage composé d'une épée entourée de deux ailes plumeuses. Hésitant entre le brun foncé les jours de beau temps et le noir sombre durant les jours couverts, il arrivent parfois que la jeune femme en teinte quelques mèches de rouge. Lisses et soyeux, ils sont particulièrement entretenus par leur propriétaire afin qu'ils brillent et ne s'abiment pas malgré ses activités.
Sa frange ne cache pas ses yeux même si elle descend jusqu'à ceux-ci. D'ordinaire bleutés, l'ombre et la lumière aiment faire apparaitre ses émotions au travers, contrairement au reste de son visage qui lui est contrôlé. Tirant sur le turquoise, les prunelles de la jeune femme brillent généralement dès que quelque chose l’intéresse. Ce qui arrive régulièrement quand elle est dans la nature.
Elle aime l'extérieur et ses travaux en plus de ses cours lui ont donné un corps terriblement svelte. Certains diraient un peu trop vu les muscles qui se dessinent doucement sous sa peau. Elle n'a certes pas la musculature de ceux qui ne font que s'entrainer mais impossible de la confondre avec une citadine. Des années d'entrainement l'ont sculpté et lui ont enlever toute la candeur et les quelques rondeurs résiduelles qu'ont ceux qui vivent toujours en sécurité.
Quelques cicatrices sont parfois visibles, marques de ce qu'elle a accompli jusque là. Portant bien des styles de vêtements, elle s'habille selon ses envies et son travail du jour, cherchant à se mettre en valeur mais avec style et confort même si c'est rarement compatible.[/desc]
[story]Rhode...la région était abrupte, sauvage et presque totalement insoumise. Sa beauté irréelle qui ne se dévoilait qu'à ceux qui étaient prêts à la découvrir...Elle me manquait déjà. Je n'en était pourtant partie que depuis quelques jours. Mais rien ne disait que j'y remettrais un jour les pieds. Du moins autrement que les pieds devant...Laissez-moi vous conter comment j'en suis arrivée là. Peut-être y verrez-vous plus clair que moi dans tout ce bordel...
Je suis née il y a presque une vingtaine d'années. J'aurais put être comme tout le monde et avoir une enfance heureuse mais...Bah en fait, vous voulez la vérité ? Je ne me souviens de rien avant mes cinq ans. Tout ce qui s'est passé avant, je l'ai appris avec le temps. Le plus gros très récemment en fait. Ma mère est morte avant ce dont je me souviens. Peut-être était-ce de là que ma mémoire s'était mise à bloquer. Les quelques souvenirs que j'ai entre mes trois et quatre ans...Disons que l'esprit de quelqu'un qui a fumé trop de dope, s'est saoulé avec ça et a mixé le tout sera plus clair. J'en tire juste l'impression d'avoir été très malade. Ou blessée. Voir les deux vu que lorsque ma mémoire commence, j'étais très affaiblie. La vérité, c'est que ma mère s'est fait attaquée alors que Sarah et moi étions avec elle. Quoi ? C'est affreux selon vous ?
Ouais, c'est pas très beau en réalité. Les femmes et les enfants sont des joyaux que la Famille protège comme si c'étaient ce qu'il y avait de plus précieux sur terre normalement. On ne s'en prend pas à ceux d'une autre Famille. Mais les gangs se foutent de l'honneur. Ils n'ont pas de respect et quand l'une des familles de la Famille s'est liée à l'un d'entre eux...Disons que ça a commencé par un attentat sur ma famille. Mon père n'était pas très connu et je tairais son nom ici. Les flics le connaissent mais je ne prendrais pas le risque que ces quelques lignes permettent à un inconnu de retracer notre passé. Enfin, il dirigeait une des branches de la Famille. Les gens appelaient notre groupe Snatch mais entre nous, on utilisait seulement la Famille. Il était loin des têtes connues mais il tenait son secteur d'une main d'acier dans un gant de velours. Je ne sais toujours pas pourquoi cette autre branche de la Famille accoquinée à un gang rival voulait nous destituer. Probablement une simple lutte de pouvoir. Les hommes en sont friands. Quoi qu'il en soit, ils tuèrent ma mère ce jour là. Ainsi que toute connaissance que j'avais de Sarah. Quoi que ça...c'est peut-être due à après, durant le brouillant d'une année complète.
Quoi qu'il en soit, c'est après que ma vie commença vraiment. Mon père me trainait partout avec lui. Il ne voulait plus me lâcher. Sauf pour m'obliger à m'entrainer. Rapidement, je repris des forces à la suite des entrainements que je vivais. Corps à corps, tir à l'arc, fusil, armes blanches, armes à feu...Nommez et il y a des chances que j'ai appris à manier. Bien que je déteste ces dernières qui ne sont bonnes que pour des brutes sanguinaires sans aucune élégance. Mais ce n'était guère tout. Survie, chasse, milieux hostiles, mécanique...J’acquis tout ce que je pouvais comme une éponge soudainement jetée dans un lac. Une seule maxime guidait mon paternel à ce sujet : qu'il ne m'arrive jamais ce que sa femme, incapable de se défendre, subit. Si j'étais son joyaux, je ne serais pas désarmée pour autant. Ce n'était guère habituel - pour ne pas dire complètement insolite - parmi notre Famille mais ceux qui osèrent s'élevaient contre cela se frottèrent au caractère et à la détermination de mon père. Ne me demandez pas de qui je tiens...
Mes journées se succédèrent pendant des années en compagnie de mon père, de mes professeurs, de quelques-uns de nos employés et des rares visiteurs en dehors de la Famille qui étaient autorisés à nous rendre visite. Je croisais peu de gens de mon âge, vivant au milieu de la Famille qui l'était réellement pour moi. Je côtoyais les hommes de main comme ceux plus raffinés sans aucun problème. Rares furent ceux qui restaient dans ma vie plus de quelques jours. Je n'en retiens les souvenirs que de quelques uns qui tentèrent d'égayer mes heures en s'entrainant avec moi ou me poussant à me développer un peu plus. Un jeune homme qui travaillait pour son père qui faisait toutes sortes de magouilles et dont on se demandait s'il voulait nous rejoindre vu qu'il était bien plus correct que son paternel. Un ami d'enfance ou du moins ce qui s'en rapproche le plus vu la différence d'âge car il fut tant professeur que rival amical. Une amie acquise grâce aux réseaux sociaux et dont la correspondance fut comme une bouée de sauvetage...Le cataclysme ne changea guère ceci puisqu’il me fut principalement épargné. Je fus mise rapidement à l’abri avec le reste de la Famille et au vu de mes cours, de la surveillance sur ma tête et de mon père...Je restais à l’abri, loin des dégâts causés par tous ces chamboulements en dehors des quelques enterrements de membres de la Famille auxquels il fallut assister et de mes cours qui devinrent plus difficiles vu les conditions inhabituelles de pluie et de manque de plantes dans la région.
En vrai, si je vivais une vie étrange, sauvage et dure d'après les gens extérieurs à celle-ci, j'estime m'en être bien tirée. Surtout quand on considère ceux que le cataclysme avait durement frappé. Nous, on s'en était somme toute bien sorti. J'avais un père aimant même s'il était plus exigeant avec moi qu'avec quiconque et me faire pousser au cul au quotidien me permit de me développer comme très peu en ont eut l'occasion. Oui je savais tuer avec une dizaine de prise de combat mais avais-je eut à le faire ? Jamais. Je baignais au quotidien dans l'univers droit et rangée de notre chère mafia familiale mais je n'y ai jamais trempé plus que les oreilles, les yeux et la voix. Mon père n'a jamais voulu que j'embarque dans celle-ci, me considérant que trop précieuse et encore trop jeune. Et je respectais sa parole plus que tout au monde donc...
Donc je ne l'ai jamais remise en doute. Même quand il ne voulait pas me parler de ce qu'il s'était passé alors que j'étais jeune. Les employés et les hommes de main étaient à peine plus bavards comme s'ils avaient eut alors ordre de s'en tenir au minimum. Et cela aurait put suffire. Aurait dut. Jusqu'à il y a trois semaines. Ou quatre ? Je ne suis plus certaine. J'allais fêter mon anniversaire. Le jour des morts était source de vie dans mon cas. Tout aurait dut être magnifique puisque ce n'était pas tous les jours que l'on fêtait ses dix neuf ans. Une bombe a explosé en plein milieu de soirée. Ou peut-être un humain qui n'avait que faire de sa vie. On avait beau avoir monté la sécurité puisque les tentatives d'agression s'étaient faites plus fréquentes sur toute notre branche de la Famille ces deux dernières années...On ne put rien faire. J'ai vu plus de mort cette nuit là que la plupart des gens n'en verront au courant de toute leur vie. Et surtout...je l'ai vu. Elle.
On aurait dit une copie de moi. Nous étions totalement similaires. En dehors de ses cheveux aussi blondes que les miens étaient sombres. De ses prunelles rouge alors que les miennes viraient dans les tons de mer turquoise. Elle dirigeait ses hommes d'une main de conquérante. Surtout quand elle me vit et je croisais ma mort dans ses yeux alors que je rencontrais pour la première fois de mémoire consciente ma sœur jumelle. Sarah...Était-ce elle le vide que je ressentais parfois quand la nuit me laissait seule avec mes pensées ? Je n’eus aucun temps pour y réfléchir. Mon père m'avait attrapé par le bras et tirait en arrière vers l'issue de secours de notre domaine.
-
Va ! avait-il crié pour se faire entendre au ouvrant la porte de secours et en désignant le désert et la falaise donnant sur l'océan.
Prends ceci, m'avait-il balancé un baluchon en plein torse que j’avais réceptionné et passé à mon épaule par pur réflexe.
C'est elle et son groupe qui nous menacent depuis deux ans. Applique le plan prévu et garde toi en sécurité,. ma princesse. Pour mon bien et le tien. Je te retrouverais si je m'en sors. Je t'aime.Je n'avais même pas eut le temps de le prendre dans mes bras. Ou de répliquer quoi que ce soit. Il m'avait poussé violemment vers l'extérieur et avait fermé la porte. J'étais certaine qu'il allait la barricader et empêcherait quiconque de la franchir le plus longtemps possible. Nous avions prévu cette issue de longue date, comme si mon père avait toujours sut que cela finirait ainsi. Chassant les larmes qui voulaient envahir mes yeux, je m'étais tournée vers la falaise pour obéir à mon père. Tel que je l'avais toujours fait. Sans crainte pour la descente qui m'attendait, j'avais passé mes jambes par dessus le bord et entamait la descente qui m'amènerait à Port Amarée. Avec en tout et pour tout dans mes affaires de l'argent, mes papiers et la bague de mon père. Celle qui déterminait son engagement à la Famille.
Pourtant, ce n'était pas prévu que j'aille vers eux. Depuis que nous avions connaissance des troubles et des menaces de gangs, nous suspections des traitres au travers de celles-ci. Je n'étais pas assez importante pour être protégée à tout point malgré la place de mon père et le fait que je connaissais tout de notre organisation. Je n'étais pas la fille d'un ponte quoi. Alors on avait prévu autre chose. La mort serait sur mes traces tant que Sarah serait en vie. Je l'avais vu dans son regard alors qu'elle courrait vers moi. Je ne savais même pas ce que j'avais put lui faire...J'avais pris donc soin de m'inscrire à un programme qui permettait de refaire sa vie. Certes, j'avais utilisé mon second prénom et utilisé mon premier comme nom de famille mais j'espérais que cela aiderait à camoufler mes traces. Mes papiers d'identité que j'avais trouvé dans le baluchon lancé par mon père étaient construits en ce sens. Je me considérais désormais comme une réfugiée de guerre mais qui ne l'était pas depuis le cataclysme ? Il m'avait fallu faire profil bas, briser les liens avec mon passé et me cacher le temps que je puisse rejoindre ma terre d’accueil. Maintenant, celle-ci se tenait devant moi et je ne savais toujours pas ce que j'allais y trouver. À part un terrain neuf pour devenir quelqu'un d'autre. Ou me cacher le temps que mon père vienne me retrouver. Pour survivre jusqu'à ce qu'il tienne sa promesse. Seul l'avenir pourrait dire de quoi il était fait. En tout cas, malgré que je ne comprenais pas encore la moitié de ce qu'il était arrivé, j'étais prête à relever ce nouveau défi. Et sans pleurer pour ne pas me trahir. En feriez-vous autant ?[/story]
[choixstarter]Sélection du conseil avec option choix liste[/choixstarter][starter][vignette]
https://i.servimg.com/u/f91/19/23/87/66/mimik10.png[/vignette][esp]Kecleon[/esp]
[numero]352[/numero]
[surnom]Mimik[/surnom]
[sexe]Femelle[/sexe]
[talent]Homocromie[/talent]
[cap]
- Étonnement
- Griffe
- Larcin
- Léchouille
- Mimi-queue
- Étreinte
- Tour de magie (egg move)
[/cap][/starter][/presentation]
Dernière édition par Alys Mc Kenzie le Jeu 9 Déc - 9:16, édité 1 fois