Bon. Comment je peux dire que je me suis mis dans la merde ? Quelques jours après la petite balade avec Teruna dans la forêt et sa proposition de l'invité dans un restaurant, avec un petit rire bien charmant, il faut le dire, j'ai décidé de le faire donc. Oui, j'ai décidé d'inviter Teruna dans un restaurant. Sauf que c'est la première fois que j'invite quelqu'un dans un putain de restaurant ! Je suis censé faire ça comment, moi ? Bon, ok, on se détend, ça va bien se passer, il suffit juste que je fasse les choses en avance, ça, c'est simple et à ma porté.
Pour commencer, trouver un restaurant qui soit dans les gouts de la demoiselle, donc végétarien, ou du moins qui en des plats dans ce domaine, sans viande, je finis par un trouver un dans ces critères à Bourg-Asque grâce au bouche à oreille. Ensuite, je décide de réserver une table pour le soir, sauf qu'on me fait bien comprendre que ma tenue n'est pas adéquate pour un rendez-vous dans un restaurant. Ben quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont mes fringues ? Elles sont justes... Déchiré, couvert de poussières, déchirées pour mon t-shirt au niveau du ventre, à cause de l'alpha de la zone 5 au niveau des Cimeternelles. Ce bâtard vient me faire chier même sans être là.
Maintenant que ces détails sont faits, passons à la suite, des fringues ! Heureusement que dans cette zone commerciale, il y a de tout. Bar, restaurant, magasins de souvenirs comme de vêtements. Je finis par en trouver un dans mes goûts, en noir, évidemment, et avec les conseils des vendeuse en expliquant ma situation, je finis par avoir quelque chose de correct. Même si dans cet accoutrement plus civilisé comme ils disent, le truc qui me dérange est cette cravate. Je ressemble à un pingouin avec ça.
Maintenant, le moment fatidique, vu que j'ai laissé une lettre à Teruna pour la prévenir du rendez-vous de ce soir à propos du restaurant, il faut que j'aille la chercher à sa tente, quoi de mieux comme entré que de le faire à dos d'Altaria, même si j'avoue que cette entrée en scène devant autant de monde, ressemblant à un pseudo-chevalier servant, pour aller chercher une demoiselle est assez gênant pour moi, il y a tellement de regards sur moi. Je tends alors la main vers elle pour la faire monter.
Je... Heu... J'espère que tu as passé une belle journée.
Mais paye ta phrase d'entrée putain ! Je ne pouvais vraiment pas trouver mieux ???
Ce n'était pas tant une surprise qu'elle reçoit une lettre lui prévenant de laisser une soirée de libre pour la passer avec Matt, mais elle restait agréable et surtout salvatrice. Parce qu'autant la petite dame avait de multiple talent, autant sa cuisine ne s'élevait pas non plus à celle des restaurants de Kalos par exemple. Pour le peu de fois où elle avait pu y manger enfant, c'était sans doutes les plats les plus savoureux qu'il pouvait exister. Et si le petit grand homme ne s'était pas trompé dans sa lettre, elle connaissait le chef cuisinier de ce début de restaurant.
Une agréable soirée en perspective qu'elle appréhendait à cause de sa timide nature, mais qu'elle ne pouvait s'empêcher de vouloir voir arriver le plus vite possible. Elle se sentait étrangement calme avec l'enfantin bonhomme, peut-être parce qu'il était plus timide qu'elle, cela lui remontait sa basse confiance en ses capacités d'interaction avec d'autres humains. Elle pouvait essayer toutes ces petites phrases provocatrices, ces sourires et regards de femmes fatales qui parsemaient ses films préférés.
En d'autre mots, elle voulait être belle et attirante ce soir, pas mignonne et intrigante comme on lui a souvent dit qu'elle était ! Maudite soit sa petite taille l'empêchant d'être une voluptueuse et de regarder les gens de haut ! Le nombre de torticolis qu'elle a tout le long de l'année est bien trop élevé pour ne pas être qualifiable de torture. Le monde sait qu'il doit craindre les personnes de taille condensée.
Perdue dans son fil de pensée, elle n'en ressortait qu'une fois le bruit de battement d'aile se fit suffisamment proche de sa tente pour qu'elle puisse se dire que c'était pour elle. Au pire, elle avait laissé Aviator de "garde", autrement dit il se sentait à l'étroit et voulait se cogner contre des arbres. Quelques bips et échanges mentaux plus tard, la petite Teruna était renseignée sur l'arrivée de son destrier et de son altaria ... Non non elle ne s'était pas trompée.
"J'arrive !"
Elle évitait les talons comme la peste, alors elle enfilait des ballerines noires, assumant à raison qu'elle n'aurait pas à marcher, s'offrant même le luxe de ne pas prendre sa béquille alors qu'elle sortait de sa tente. La "coeur d'acier" était habillée d'une longue robe noire avec un col dessinant un V dans son dos et cachant sa poitrine en une jonction unique, laissant dont à l'air ses épaules les flancs de ses côtes. Le tout se retrouvait dans un collier qui entourait son cou. Elle ajoutait à cela des extensions de sa robe à ses bras, couvrant d'un peu au dessus du coude jusqu'à ces doigts, c'était certes de son gout, mais c'était peu pratique pour bouger ses dextres comme elle l'entendait, alors elle avait du les mettre après avoir attaché ses cheveux. Sans oublié bien sur sa ceinture de dresseuse attachée à sa jambe sous sa robe.
"Vous êtes bien élégants aujourd'hui, Matt. Cela me rassure de ne pas avoir l'air de promener un pokémon sauvage dans un restaurant, mais je suis un peu triste de ne pas avoir l'exclusivité des regards sur vous ce soir."
Ricanant légèrement avec ses doigts légèrement repliés devant sa bouche, elle utilisait son autre main pour accepter l'aide du sauvage en tenu de pingouin et ainsi monter une nouvelle fois sur le dragon de coton, non sans avoir adressé aux deux sa fameuse révérence, qui était bien moins facile à effectuer sans sa béquille.
"Ma journée s'est bien déroulée, mais j'attends de cette soirée de l'obscurcir complétement tant elle sera meilleure."
Taquine sur les bords la Teruna. Elle se confirmait à elle même qu'elle était en effet bien plus à l'aise avec quelqu'un qu'elle connaissait déjà un peu plus que le lambda de base. Elle se sentait bien moins mécanique et plus naturel, une sensation bien agréable en somme, qui la rassurait sur la nuit qu'elle s'apprêtait à passer.
Ne prévenant pas, elle enlaçait la taille du dresseur de dragon, il fallait bien qu'elle s'accroche à quelque chose, puisque ses deux jambes étaient du même côté de la monture et ne lui offraient aucune stabilité. C'est ce qu'elle lui dira lorsqu'il demandera en tout cas, mais cela ne l'empêchait pas de vérifier quelques peu ce qu'il se cachait sous ce costume, et comme elle se l'imaginait, il était très bien taillé, peut-être qu'elle pourra l'habiller plus correctement qu'avec ses torchons lorsque l'occasion se présentera. Un peu comme un joaillier taillerait un diamant pour le rendre plus éclatant.
Je l'aide à monter sur ma Altaria, la laissant m'enlacer, faut bien qu'elle se tienne à quelque chose, malgré le fait que je deviens aussi rouge qu'un Darumarond, c'est dire. J'entends même quelques murmures autour de nous et aussi quelques rires, alors que je l'écoute faire les commentaires de sa journée, avant de rougir encore plus en baissant les yeux quand elle parle de moi et qu'elle aurait aimer n'être que la seule à me voir comme ça. Je préfère mes fringues classiques qui me donnent cet aspect de pokemon sauvage comme elle dit, mais je ne vais pas lui dire, je ne tiens pas à gâcher la soirée d'entrée.
Je caresse ma Altaria, peu rassuré de voir autant de monde qui commence à se rassembler avant de décoller, pour prendre la direction de Bourg-Asque. Dis comme ça en volant ça doit être assez rapide, sauf que ça nous prend quand même une bonne heure pour y aller, et qu'il faut bien parler que de laisser ce vide s'installer. Autant essayer quelque chose de plus classique, comme parler de sa tenue peut-être. Oui, ça, c'est sans risque, du moins je le pense. Un peu, maladroitement, je lui prends la main alors qu'elle est toujours collée à moi, comme si on est un petit couple alors qu'il n'y a encore rien, me gênant encore plus, alors que la nuit commence à tomber, laissant les étoiles briller au dessus de nous.
Tu es... Ravissante dans cette tenue, Teruna.
Voilà, là, c'est pas mal, c'est une bonne touche, certes un peu classique, mais au moins, j'ai pas dit de la merde, et c'est vrai qu'elle est très belle dans sa robe en plus. Je suppose que les compliments qui viennent du cœur sont mieux, du moins, c'est ce qu'on m'a dit. D'ailleurs, la ville n'est plus très loin, et on commence à voir les lumières. Au fond de moi, je réfléchis à la manière dont je peux continuer dans cette lancer, me rappelant les manières que font les gentlemen, tout en lui adressant des fois un regard pour voir si tout va bien, malgré le fait que je rougis à chaque fois. Comme par exemple l'aider à descendre en lui prenant la main tel un chevalier servant et lui ouvrir moi-même la porte du restaurant. Oui, ça, c'est un bon plan.
C'est d'ailleurs ce que je fais à l'arriver, prenant soin d'elle pour qu'elle fasse le moins d'effort possible, jusqu'à l'entrée du restaurant pour lui ouvrir la porte après avoir confirmer le rendez-vous devant celui qui garde l'entrée, nous invitant à entrée et de passer une bonne soirée.
Si elle le pouvait, Teruna ronronnerait. Elle appréciait bien trop les voyages à dos de pokémons et pourrait passer sa vie sur des montures si sa vocation n'était pas autre. Le doux coton de l'altaria et la brise qui traversait tout son corps au fur et à mesure du vol participait beaucoup à ce confort c'était vrai, mais Matt aidait aussi par ses petites réactions et sa manie à rougir pour tout et pour rien.
C'était d'ailleurs en complimentant sa robe que son cavalier décidait de briser la glace. Un compliment qui faisait sourire la petite dame aux cheveux d'or qui posait sa tête contre son dos, trop petite pour atteindre son épaule, mais assez confortable en se tenant ainsi.
"Je préfèrerais être le sujet de ces compliments plutôt que de me les faire accaparer par un bout de tissu tu sais, mais merci beaucoup Matt."
Il était comme un petit agneau ayant peur d'un chaton, c'était adorable aux yeux de la dresseuse, encore plus lorsqu'on voyait l'écart entre sa psyché et son apparence, c'était donc ça qu'adoraient les weeb et leur "gap moe" ? Quoi qu'il en était, elle ne pouvait que fondre de plus en plus à ses petites attentions, ou plutôt s'en sentir méritante ? Elle avait fait beaucoup d'effort après tout pour paraitre la plus belle possible, c'était en son droit d'avoir un homme l'aider à descendre une monture ou faire des pieds et des mains pour qu'elle n'ait pas à faire quoi que ce soit de plus, non ?
"Que vous êtes serviable ce soir, on dirait presque que vous attendez quelque chose de moi."
Elle sentait que toute la soirée, titiller son compagnon aller être un véritable délice, plus encore lorsqu'en entrant dans le restaurant c'était lui qui lui tenait la porte et que cela lui permettait de balayer la pièce du regard. Teruna n'était pas tant timide fasse à une foule l'étudiant sous toute ses coutures, elle était bien plus dérangée lors d'interaction avec une personne ou une poignée directement. Une foule restait une masse informe à ses yeux, mais lorsque ce qu'elle assumait être un vigile se présentait, elle ne pouvait s'empêcher quelques pas de repli pour faire passer Matt devant elle.
Lorsqu'il confirmait la réservation, elle pouvait soupirer et s'installer à la table soigneusement préparée et regarder son prince charmant de la soirée. Peut-être bien qu'elle devrait lui donner une récompense s'il comptait rester un cadeau du ciel tout le rendez-vous.
"Vous avez planifiés les choses en grand à ce que je vois."
Glissant lentement son regard vers la carte, elle repérait plusieurs plats qui lui faisaient une folle envie. En particulier cette fricassée accompagnaient d'une sauce sucrée et de frite dorées à l'huile végétale et salées au sel de mer. Il y avait beaucoup de baraque à frite sur les plages d'Hoenn, elle n'avait vraiment pu y gouter que bien plus vieille lorsqu'elle n'avait pas de régime strict à tenir, mais c'était là l'une des meilleures choses qu'elle ait gouttée, même si celles qu'elle avait gouté étaient graisseuses.
La soirée commence bien, pourvu que ça dure, et après avoir parler avec le réceptionniste, je passe avec Teruna à l'intérieur du restaurant pour aller à notre table, sous les yeux d'autres couples, qui ont la trentaine à vu d'œil, ça doit bien les amuser de voir un jeune couple arriver, surtout avec moi, aussi timide et serviable. Du coup, je la laisse s'installer en premier avant d'en faire de même, rougissant à nouveau à son commentaire, heureux que ça lui plaise au moins.
Je voulais juste bien faire les choses.
Je regarde alors la carte, un peu déçue qu'il n'y est pas des plats avec de la viande comme j'avais l'habitude de prendre à Unys, mais j'ai pris ce restaurant-là exprès pour elle, et pour que notre rendez-vous se passe bien. Alors je regarde un peu les plats, bien que je n'en connaisse que très peu, pour ne pas dire pas du tout. Avant de me faire interrompre par Teruna, qui me voit un peu hésité apparemment pour me dire ça.
Oui, oui ! Bien sûr !
Mais qu'est ce que je raconte encore pour garder la tête haute moi ? Bien entendu, que je n'y connais rien à ces plats ! Bon, une entrée, ça ne doit pas être si méchant que ça, bien que voir autant de légumes ne me donne pas vraiment l'envie de goûter. Bon, prenant surtout avec des fruits pour l'entrée, une salade de fruits de toute saison pour le principale et... Une crème de poire et coco aux noisettes ? Ça doit être bon ça. Bon, ok, j'ai mes commandes et un serveur vient pour nous demander ce que l'on veut. Bon, j'ai l'air d'un touriste à garder la carte pour dire les plats, mais au moins, c'est commander, avant de reporter mon attention sur Teruna après que ce soit son tour.
Je t'avais posé la question sur ton but à Ankora, mais, avant d'arriver à ici, tu faisais quoi justement ?
J'ai envie d'en apprendre plus sur elle, et aussi de me changer les idées, j'ai déjà suffisamment honte de ma maladresse, alors autant discuter de tout et de rien autour d'un bon repas, ça ne peut qu'être intéressant.
Teruna ne pouvait s'empêcher de sourire, restant néanmoins droite sur sa chaise avec les deux main sur la table, regardant tendrement le dresseur en face d'elle comme une mère regarderait un enfant. C'était clairement sa première fois dans un restaurant de ce type, parce que c'était presque une certitude que les non initiés prenaient toujours des fruits lorsqu'ils venaient.
"Bon appétit alors, n'hésitez pas à demander si vous voulez gouter à ce que je manges."
Disant cela de son petit ton joueur, elle entamait son plat avec la plus grande délicatesse, remontant de temps en temps les yeux vers le dresseur aux cheveux noirs pour montrer qu'elle l'écoutait, avant de s'interrompre pour pouvoir répondre à sa question, n'ayant à aucun moment baissé la tête pour manger et n'ayant donc que peu de mouvement à faire.
"Un peu de curiosité à mon égard ? Je ne suis pas contre donner ces informations, mais j'en attends tout autant en retour."
S'il était désireux d'en savoir plus sur elle, Teruna elle même était assez intriguée par le passé que pourrait mener une personne comme lui. Après tout, Matt avait l'air d'un agneau coincé dans un corps de loup, il pourrait avoir été fleuriste comme tueur à gage, peut-être même les deux qui sait.
"Est-ce que vous voulez faire quelques suppositions avant que je donne la réponse ? Je ferais de mon mieux pour ne pas mal les prendre."
Patientant une poignée de minutes, elle donnait enfin la bonne réponse, ou la répétait, si jamais elle avait déjà était dite, auquel cas avec le sourire.
"J'étais de mes cinq à treize ans une modèle infantile pour un magasine d'Hoenn, puis à l'aube de mes quatorze ans, j'ai rejoins l'association menée par monsieur Max et monsieur Arthur. Pour en résumer mes activités dans les grandes lignes, j'épaulais les rangers durant mon aventure, avec une plus grande considération pour les pokémons et leur environnement que les humains."
Portant son verre d'eau à ses lèvres et sifflant quelques gorgées, elle regardait avec quelques attentes son compagnon du soir, craintive de sa réaction, curieuse de savoir ce que lui cachait, mais aussi simplement désireuse de le regarder un peu plus.
Je la regarde, attendant la réponse à ma curiosité, alors qu'elle reste aussi gracieuse en toute circonstance, même quand elle mange, tandis que si on me compare à elle, je ressemble plus à un barbare, alors que je fais de mon mieux pour paraître le plus civilisé, et ne plus paraître pour un habituer des bars. Bien que sa proposition de demander à goûter ses plats ne me gênerais pas, surtout si c'est elle qui me tend la fourchette, bien que je pourrais en faire de même d'ailleurs.
Des supposition hein ? Hum... Je dirais que vous deviez avoir un travail en rapport avec la nature. Mais sinon, j'ai du mal à voir. Peut-être la mode.
Alors je dis la mode, mais c'est surtout à cause de son style vestimentaire que je dis, toujours au point avec son corps, et pour la nature vue comment elle m'avait un peu tacler à notre première rencontre sur mon terme de chasser, je l'imagine bien comme les rangers que j'ai pu croiser à Unys, bien qu'elle est d'une meilleure compagnie qu'eux.
Au final, j'ai touché deux bons points, mais pas autant que je l'imaginais jusqu'à présent. Modèle dans son enfance, rejoindre une association tenue par deux noms qui ne me sont pas inconnus dans ma mémoire sans trop savoir quoi exactement et elle aidait bien les rangers avant de venir ici. Comme quoi, pour faire des théories sur les personnes, je ne suis pas aussi mauvais que je l'aurais cru.
Intéressant tout ça. En comparaison, mon passé n'est pas aussi rempli.
Je ne peux clairement pas lui dire que je suis mercenaire, voleur à mes heures perdu, et explorateur dans des ruines oublier pour en piller les trésors au nom de patron me donnant des contrats. Il faut dire quelque chose de classe, bien que ça se soit compliquer en soit, mais je peux au moins dire ce qui semble le plus légal et qui le soit en plus, beaucoup plus simple.
Une sorte de guide, ou d'explorateur, dans des ruines abandonné pour que les chercheurs puissent faire leur travail pour étudier les anciennes civilisations, j'ai aussi aidé les rangers à sauver des personnes en danger dans des zones reculé d'Unys. Donc, ici, je me sens plutôt à l'aise.
Des faits tout ce qui était de plus vrai, bien que je préfère travailler seul, ces travaux légaux étaient d'un ennui tellement on me laissait à l'arrière au moindre pokemon sauvage rencontré, alors que seul, ils sont si faciles à évité quand on les connaît. M'enfin, j'ai bien envie de connaître son avis sur tout ça.
Ce que tu manges est à ton goût ? Que je sache si je me suis foiré ou non pour le restaurant quand même.
Teruna souriait, s'interrompant bien souvent dans son activité nutritive pour pleinement se concentrer sur ce qui l'amusait vraiment ce soir. Elle ne trouvait pas qu'il avait vraiment l'apparence d'un guide pour dire vrai, mais ça expliquait la forme physique après tout.
"C'est étrange, j'aurais cru que vous auriez été plus dans l'illégalité que dans du tourisme. Comme quoi vous êtes vraiment un agneau dans un corps de loup."
Cela confirmait donc bien qu'il était originaire d'Unys, ou qu'il y avait du moins beaucoup résidé ... Est-ce qu'il avait du coup mal pris sa remarque sur ce continent la première fois qu'ils s'étaient vu ? Bah bien joué Teruna vraiment. Mettant de côté cette pensée, elle préférait continuer cette conversation dans les meilleurs conditions. Enfin un dialogue avec un autre humain ou elle n'avait pas l'air d'être un robot sans coeur.
"Je trouves néanmoins que c'est un métier très intéressant. Il y a beaucoup à apprendre de nos anciens. Les pokémons qu'ils côtoyaient, leur agriculture, comment ils gérer les catastrophes naturelles. Les humains ont trop tendance à oublier que des fois la simplicité et l'ancienneté faisait plus ses preuves que le neuf et le moderne. En ce sens, c'est une bonne chose que vous aidiez à découvrir ces héritages."
Regardant son assiette avec les joues légèrement rosées, elle prennait dans sa fourchette des bouts des différents mets composant son repas, continuant la discussion en le faisant avec un ton se faisant de plus en plus léger.
"Peut-être que pour un autre rendez-vous, vous pourriez m'amener dans une ruine d'Unys. Je libérerais du temps pour ... Si vous voulez bien sur."
Montant le contenu de sa fourchette à sa bouche, elle soufflait doucement dessus pour faire partir la fumée de la sauce et des frites, présentant le tout avec quelques des légumes composant son assiette à Matt. Elle était obligé d'ailleurs de décaller son assiette pour pouvoir se pencher par dessus la table à cause de sa petite taille, et tendant le bras à son maximum, semblant peiner à tenir comme ça.
"Vous ... voulez gouter peut-être ? Je pourrais mentir pour ne pas vous blesser qui sait."
Je rougis, à la fois gêné et percer à jour par son commentaire, disant que je suis un agneau dans un corps de loup. Au final, je ne sais pas trop quoi en penser, à part que ça à l'air de l'amuser, donc je souris, certes un nerveusement, mais c'est déjà le cas, je n'ai pas envie de dire devant tout le monde que je suis un ancien mercenaire, il y a suffisamment de regards sur nous comme ça.
Ha, ben, je... Merci.
Enfin, merci, je crois. Enfin, on passe après sur un autre sujet, comme l'intérêt sur mon ancien travail. Oui, j'étaie un peu intéressé à l'époque sur ce que raconter toutes ces ruines, bien plus pour savoir la réelle valeur des objets que je pouvais récupérer, bien que certaines histoires sont plein de bon sens. Quelque chose que l'on semble avoir perdu avec les siècles, bien que pour géré les catastrophes, la plupart préféraient laissaient des prières à des dieux plutôt que d'agir eux-mêmes, bien que des légendes de héros passent encore jusqu'à nous.
Certaines de ces légendes retrouvées sont maintenant racontées comme héritage dans les musées, et quelques cours apparemment.
Puis elle réagit étrangement en regardant son assiette, sans que je comprenne quoi que ce soit jusqu'à ce qu'elle me tende sa fourchette avec une part de son assiette, ce qui autant me surprit que me fait sourire. Autant jouer le jeu. Je me lève et viens jusqu'à elle pour manger ce qu'elle me sert avant de me rasseoir, en vrai, je trouve sa manière de faire très mignon, et donc je décide d'en faire de même, lui tendant ma fourchette avec ma part, sans avoir à faire autant d'effort au vu de ma taille jusqu'à elle.
Je préfère la vérité, pour savoir si la soirée est à votre goût. Et si je vous accompagne sois jusqu'à l'hôtel, qui est nettement plus confortable qu'un lit de camp, à moins que vous préféreriez rentrer au camp après cela.
Au fond, j'avoue que j'ai peur de sa réponce, si elle dit pour l'hotêl, je ne sais vraiment pas comment ça va ce passer. Mais à ses coter, ça devrait bien aller, n'est ce pas ?
La petite dame refermait tendrement ses lèvres autour de la fourchette pour s'accaparer de son contenu et s'en délecter, sa joie suffisamment visible sur son visage pour s'en adoucir. Son expression se figeait néanmoins en une mine surprise en entendant sa proposition, ses yeux s'écarquillant et son souffle s'arrêtant un moment. Est-ce que c'était du rouge qui lui montait aux joues ?
Déglutissant et avalant au passage, elle prenait quelques secondes pour considérer la question, jouant avec ses cheveux en le faisant. Puis les secondes se transformèrent une minute, puis deux. Elle aimait beaucoup passer du temps avec Matt, il était vrai, mais est-ce qu'elle voulait passer une nuit avec ? Pas qu'il n'était pas son genre, même le contraire, elle découvrait des petits détails chez lui qui le rendait de plus en plus attachant, mais ... Bon, reprends toi Teruna, il ne t'a pas invité à passer la nuit avec lui, reste calme.
"C'est très aimable, mais je ne voudrais pas paraitre pour quelqu'un profitant de votre gentillesse pour en tirer des biens et des services au dessus de vos moyens ..."
Elle détournait les yeux un moment, les faisant revenir que très timidement vers l'ancien mercenaire, tout son corps ne semblant pas tenir en place et voulant sans doute se cacher bien loin d'ici, de honte d'avoir tout de suite pensé qu'il l'invitait à dormir avec elle.
"Alors ... Je ..."
Teruna le regardait avec incertitude, appréhension, craintes ? Des mots qui ne devraient pas venir à l'esprit de beaucoup en observant la femme que l'on surnommait "Coeur d'acier", à l'exception sans doutes de ses parents et proches - à dissocier impérativement. Depuis qu'elle l'avait rencontré, elle avait gardé l'image d'elle qu'elle appréciait le plus, celle d'une dresseuse intrépide, sur d'elle et de ce qu'elle valait, mais était-ce avec cette partie d'elle qu'il aimait passer du temps ? Devait-elle se séparer du reste pour correspondre plus à ce qu'il voudrait ? De tout le reste ?
S'éclaircissant la gorge, ses traits reprenaient leur arrangement habituel, exsudant à nouveau de cette aura de noblesse qu'elle aimait tant pour regarder avec amusement l'autre dresseur.
"Si je ne refuses pas cette proposition, je me permets d'y ajouter une contrainte. Laissez moi aussi vous payer une chambre, c'est la moindre des choses pour tout vos efforts ... J'aime beaucoup passer du temps avec vous, et même si c'est assez ... Déconcertant, que je sois autant à mon aise avec vous, donné qu'on ne se connait que depuis quelques jours. Et puis, si on dort au même hotel, on pourra prolonger notre conversation dans des tenues un peu plus confortable."
Il semble que mon commentaire, et proposition, l'est m'y un peu mal à l'aise vu comme elle réagit. J'ai dit quelque chose qui il ne fallait pas ? Elle rougit, joue avec ses cheveux et semble réfléchir à sa réponse, ce qui la rend encore plus mignonne de la voir autant hésité alors que je l'ai vu toujours sur d'elle, froide et avec un sacré caractère, une femme au cœur de fer comme on les appelle. Et pourtant, il semble que j'aie ouvert une porte fermée, que personne n'a su ouvrir avant. J'ai du mal formuler ma phrase. En y repensant, la seule chose qui peut mal passer et qu'elle est cru que j'ai voulu la sauter. Et maintenant, c'est moi qui rougis jusqu'à ce qu'elle réponde enfin, bien que ça me surprenne.
Je vois...
Ma gentillesse ? J'ai juste prévu la soirée en fonction de ses goûts pour mieux la comprendre, la connaître, savoir si ça passerait bien, m'amuser avec elle. Je ne pensais pas la mettre autant mal à l'aise à la voir ne pas savoir où se mettre sur sa chaise, ni où poser son regard. Qu'est-ce qu'elle pense de moi ? Putain, mais je ne suis vraiment pas doué avec les femmes. Enfin, sa prochaine me surprend, m'étonne un peu, renversant la situation sur qui est gêné maintenant. Je reporte mon attention sur mon assiette, encore plus rouge que d'habitude.
Ça... Ça serait avec joie, dans ce cas, que l'on continue cette conversation à l'hôtel. Dans ce cas, j'accepte votre condition.
Je m'imagine déjà à ses côtés sur le même lit alors qu'on parle. Peut-être que je m'imagine trop loin, mon cerveau me laissant dans des situations dont je n'aurais aucun contrôle, surtout sur mes propres émotions, mais c'est déjà un début, et il faut bien que je sorte de ma zone de confort. Peut-être qu'elle m'y aidera. Autant finir mon assiette pour que je lui tende la main pour qu'on sorte du restaurant et aller jusqu'à l'hôtel, c'est un bon plan à mes yeux pour continuer notre soirée.
La petite dame finissait elle aussi son repas, s'essuyant les lèvres avec un chiffon brodé avant de saisir la main que lui tendait son partenaire, mais une question lui venait en tête. Avait-il payé ? Probablement, si c'était sous réservation. Fermant les yeux et laissant un petit soupir contenté lui échappait, elle les rouvrait une fois à l'extérieur, sentant la fraicheur de la nuit se profilant contre sa peau. Une bonne nuit il n'y avait pas à dire.
"Vous connaissez un hotel pas bien loin ?"
Teruna en connaissait bien un, mais un désir assez égoiste de sa part la pousait à ne pas vouloir faire quoique ce soit ce soir, si ce n'était profiter de la nuit s'annonçant à elle. C'était d'ailleurs bien visibile - de son point de vue - en remarquant comment elle s'appuyait contre le bras de son cavalier pour ménager sa jambe.
"C'est la première fois que vous invitez une fille à sortir ?"
Cela en avait bien tout l'air, il rougissait pour un rien, mais elle aussi avec les joues bien roses ce soir, mais pour Teruna c'était la première fois qu'elle avait un rendez-vous non professionnel après tout. Elle avait le droit d'être rose, cet homme enchainait les petites paroles sans le faire exprès en plus elle en était sûre, c'était presque un crime d'être aussi mignon.
"Vous vous en sortez bien en tout cas, mieux que moi sans doutes."
Elle était un peu désespérée de combler le silence qui meublait leur avancée dans la nuit, bon dieu est-ce que cette hotel pouvait arriver plus vite ?! Elle sentait qu'aussitôt elle sera rentrée dans sa chambre, elle en profitera pour s'asseoir sur son lit, voir même s'allonger si possible. Puis elle pourrait entrainer le gêné avec elle dans sa chute qui sait, surement qu'il ne serait pas contre.
"Autant que l'on soit confortable pour continuer, vous pouvez m'accorder ça non ?~"
Je sors alors avec Teruna, enfin à l'extérieur hein, il n'y a encore rien entre nous, enfin pas qu'il y aura quelque chose, même si j'aimerais bien au fond, je l'avoue. Enfin bref, on sort à l'extérieur, elle en s'accrochant à mon bras, devant les autres clients, une soirée bien étrange pour moi, et elle va continuer, remerciant les serveurs et celui à l'entrée, me disant que tout est en ordre, donc on peut sortir tranquillement. Puis, elle me pose une question, sûrement pour se rassurer.
Oui, un pas loin en plus.
Puis, LA question qui me gêne le plus de toute la soirée, celle que je crains au fond de moi depuis que j'ai préparé la soirée, et elle la deviné. Toujours aussi rouge, alors qu'elle s'accroche à mon bras, je réponds, je ne peux pas vraiment mentir vu comment je suis, tout se voit.
O... Oui...
Mais la suite de sa remarque me redonne le sourire, me redonnant bien plus confiance en moi dans ce que je fais avec elle. Il faut dire que niveau relation, ce n'est pas trop mon point fort comme on a pu le remarquer, préférant toujours limité les contacts et couper court à une discussion. Avec elle, je fais tout le contraire, et quand j'y repense, ce n'est pas la seule avec qui je fais ça ici. En fait, c'est depuis mon arrivée que je me suis dit qu'il faudrait mieux que je change mon attitude, comme on me la conseiller, mais c'est loin d'être facile.
Oui, bien sûr.
Enfin, il n'a fallu que quelques minutes pour arriver jusqu'à l'hôtel, mais ça sembler si interminable. Mais maintenant qu'on est à l'intérieur, on peut demander une chambre. Enfin deux. Ou une pour deux. Oh putain, je ne sais pas, au secours...