Lun 21 Oct - 12:12
[presentation][id][vignette]
https://zupimages.net/up/24/43/1w01.jpg[/vignette][nom]Eytel anciennement Eytelkoph[/nom]
[prenom]Axel[/prenom]
[age]22[/age]
[sexe]Mâle[/sexe]
[region]Alola[/region]
[orientation]Gay avec peur des femmes[/orientation][/id]
[carac]Depuis tout petit, j’ai toujours ressenti ce besoin presque vital d’être au centre de l’attention. J’étais cet enfant que tout le monde trouvait mignon, attachant, et qui savait exactement comment captiver les adultes avec son sourire et ses petites manières. Je crois que j’ai toujours su manipuler les regards, provoquer les sourires. Mais derrière ce charme, il y avait quelque chose de plus profond. Une sorte de vide, une insécurité qui me poussait à vouloir être vu, à tout prix. Tout a changé quand mon petit frère est né. Avant lui, j’étais la star incontestée de la famille. Toutes les attentions étaient pour moi, et je m’y étais habitué. Puis, il est arrivé. Ce petit être fragile qui, tout d’un coup, semblait attirer toutes les préoccupations de mes parents. Et moi, j’ai commencé à disparaître dans l’ombre. Je ne l’ai jamais bien pris. J’ai ressenti de la jalousie, de l’angoisse même, à l’idée de ne plus être la priorité. Ça m’a rongé pendant longtemps.
En grandissant, je me suis construit une carapace. Je me suis forgé une personnalité plus affirmée, plus complexe aussi. J’étais toujours là pour ma famille, mais j’avais aussi ce besoin de m’en détacher pour créer ma propre identité, mon propre cercle d’admirateurs.
Je passais du temps parfois avec Kriss et Oren, enfin on regardait les étoiles. C’est peut être de la que me vient ma passion pour celle ci… Le dite pas à Kriss mais c’est à lui que je doit cela. Avoir la tête dans les étoiles est toujours la chose que j’aime le plus.
J’ai vite compris que j’avais un talent pour attirer les autres, pour créer une sorte de "fan club" autour de moi. C’était presque naturel. Je savais comment me rendre indispensable dans la vie des autres, même si, au fond, ça ne me comblait jamais vraiment. J’avais toujours ce besoin d’être plus, de briller davantage. Avec les Pokémon, c’était pareil. Au début, je ne voyais en eux que des outils, des moyens de me mettre en valeur. Je ne m’intéressais pas vraiment à eux en tant qu’êtres vivants. Je voulais juste qu’ils m’aident à atteindre mes objectifs. Ils étaient là pour servir mes intérêts, rien de plus.
Mais tout a basculé avec le cataclysme. Ce jour-là, quelque chose en moi a changé. J’ai vu la véritable nature de ces créatures, leur force, leur sensibilité. C’était comme un choc. Pour la première fois, je les ai vus autrement, pas juste comme des outils, mais comme des êtres qui avaient une place essentielle dans ce monde.
Bien sûr, ce n’était pas un changement immédiat. Il m’a fallu du temps pour intégrer cette nouvelle réalité. Mais petit à petit, j’ai commencé à ressentir du respect pour eux, à comprendre qu’ils étaient plus que ce que j’avais toujours pensé. Et avec cette prise de conscience est venue une remise en question plus large de mes propres valeurs, de ma manière d’interagir avec les autres, y compris ma famille. Quand mes frères ont tour à tour quitté le clan, j’ai senti que c’était aussi mon moment. J’ai pris cette décision de partir, de suivre mon propre chemin, même si ça voulait dire décevoir mes parents. J’ai choisi la musique, une carrière qui me semblait faite pour moi. Être sur scène, sentir les regards braqués sur moi, entendre les acclamations des fans, c’était exactement ce dont j’avais toujours rêvé. Pendant un moment, j’étais heureux. J’avais réussi. J’étais enfin l’étoile que j’avais toujours voulu être. Mais la vie m’a réservé un coup dur, un accident tragique qui a tout changé. Une fan, trop amoureuse, trop obsédée par moi, m’a attaqué, et j’ai perdu ma voix. Mon outil le plus précieux, celui qui me permettait de captiver les foules. Ce fut un choc. Toute ma carrière s’effondrait. Comment continuer à briller si je n’avais plus ce qui me rendait spécial ? Je me suis retrouvé face à un vide immense, une perte d’identité. Un retour dans ma coquille après avoir briller… Et le pire de tout? J’ai depuis peur des femmes, qu’elle soit humaine ou pokémon… C’est à ce moment-là que j’ai décidé de tout quitter, de me retirer. J’avais besoin de me reconstruire, de trouver un nouveau sens à ma vie. J’ai pensé à mes frères, à Ankora, cet endroit isolé où je pourrais peut-être renouer avec eux.[/carac]
[desc]Des trois frères, tout le monde sait que je suis le plus beau. C’est pas pour me venté mais c’est juste une réalité. Kriss à l’aura de chef, Oren les muscles et moi je suis le canon. Une apparence élégante et soignée, avec une silhouette svelte. J’ai hérité des cheveux gris argentés de notre grand-père quand il était jeune, coupés de manière décontractée, légèrement en désordre, ce qui me donne un air à la fois mystérieux et détaché. J’ai une mèche plus longue descend presque jusqu'à mes yeux, ce qui ajoute une touche de mystère à mon apparence. Mes yeux sont d'une couleur bleu clair, perçants et captivants, avec un éclat subtil qui leur confère une certaine intelligence et une intensité calme. Mes sourcils bien dessinés accentuent cette expression, me donnant un air à la fois sûr de moi et réfléchi. Mon visage présente une mâchoire bien marquée, conférant à mon apparence une certaine maturité. Ma peau est claire et douce, avec des contours qui expriment une jeunesse raffinée, sans aspérités visibles. Je prends grand soin de ma peau tous les matins. Je fais tout pour garder ma beauté intact, même si ça veut dire faire des bains d’argile. Les traits de mon visage sont harmonieux, avec un nez droit et des lèvres fines, bien dessinées, complétant mon sourire énigmatique qui laisse penser qu'il a l'habitude de charmer ou de convaincre par sa simple présence. Je suis une Star absolument parfaite. Enfin si on oublie que je fait 1m75… Et que j’ai une cicatrice sur la gorge la ou j’ai été attaqué, heureusement un peu de maquillage et hop il n’y a plus rien. Même si je suis craquelé je brillerai toujours telle l’étoile que je suis.[/desc]
[story]Je suis né dans l'archipel d'Alola, au cœur d’une communauté de nomades des mers. Dès ma naissance, j’ai été choyé, dorloté, presque vénéré comme le plus jeune des enfants. Ma vie, pendant un temps, était douce, remplie de sourires, de caresses, et de regards tournés vers moi. J’étais le centre de l’attention, et honnêtement, je m’y sentais à ma place tout tournait autour de moi. Tout tournait autour de moi, et j’aimais ça. Mais tout a changé quand Oren est née.
Oren... Il m’a volé la vedette dès qu’il est arrivé, cela devait être moi la star de la famille. Il n’y avait plus qu’Oren dans les discussions, dans les sourires, dans les yeux de tout le monde. Au début, j’ai cru que ce serait passager, que je retrouverais ma place rapidement. Mais Oren n’a fait que grandir, et il a pris tout l’espace. Même Kriss me donna un surnom assez nul loin de ma brillance, pour lui j’était un Gloupti. Mais Oren lui, il était plus grand, plus fort, plus imposant que moi, et il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que je ne pouvais pas lutter sur ce terrain-là. Alors, j’ai décidé de ruser. Je savais que je n’avais pas les muscles d’Oren, mais j’avais ma voix. Très jeune, j’ai découvert que j’avais un don pour le chant. J'ai commencé à apprendre la guitare et à composer mes propres chansons en m’inspirant des légendes de notre peuple. Les histoires de nos ancêtres, des vagues, des vents et des étoiles m’ont fasciné, et je les ai transformées en mélodies. Je chantais pour notre communauté, et petit à petit, j’ai réussi à attirer à nouveau l’attention.
Les gens m’écoutaient, ils me regardaient, ils m’applaudissaient. Ça ne me donnait pas les mêmes regards que ceux qu’ Oren recevait, mais c’était assez pour nourrir mon besoin d’être vu. Ma relation avec mes frères, en revanche, était compliquée. Avec Kristoff, mon frère aîné, c’était simple : il était tellement doué dans tout ce qu’il faisait que je n’ai jamais tenté de rivaliser avec lui. Il avait cette aura de meneur naturel, un charisme que je ne pouvais pas atteindre, et je le respectais pour cela. Notre relation était indifférente, mais en réalité, c’était mieux ainsi. Me brouiller avec lui aurait signifié me mettre toute une partie de notre communauté à dos, et même si j’étais apprécié, je savais que je n’aurais pas pu me le permettre. J’ai donc toujours fait attention à ne pas empiéter sur ses plates-bandes.
Kristoff était intouchable, et je n’étais pas assez stupide pour chercher la confrontation. Avec Oren, c’était une toute autre histoire. Lui, je ne pouvais pas l’ignorer. Même plus jeune que moi, il me surpassait en tout, et cela m’a rongé. Mon propre corps, censé être le fruit d’une hygiène de vie stricte et destinée à favoriser ma croissance, semblait s’être moqué de moi. Oren, lui, avait bénéficié de tous les avantages. Il était plus grand, plus robuste, et chaque fois que je le regardais, je voyais ce que j’aurais dû être. Ce que la nature m’avait refusé. Cette jalousie à vite envenimé notre relation.
Peu importe à quel point je tentais de me concentrer sur mon art, sur mon chant, l’ombre d’Oren planait toujours au-dessus de moi. Il n’avait rien demandé, bien sûr, mais c’était insupportable.
Heureusement, j'avais ma voix et mon intelligence. Vers mes dix ans, j’ai découvert un autre talent, un talent qui me valait surtout l’admiration de ma mère : le commerce. J’ai rapidement développé un don pour les négociations. J’avais un sens inné pour trouver le bon accord, pour comprendre ce que l’autre voulait sans qu’il ait besoin de le dire. Cela me donnait un avantage, et ma mère, qui était chargée des ventes et des achats pour notre communauté, n’a pas tardé à le remarquer. Elle m’a accordé toute son attention, et c’était exactement ce dont j’avais besoin. Avec elle, j’ai appris l’art du commerce, et cela m'a donné un autre moyen de briller.
En repensant à mon enfance, je me surprends parfois à sourire en me rappelant ces moments que je passais avec mes frères. Il est vrai que nos relations n'ont jamais été simples, surtout avec Oren, mais malgré tout, il y avait des instants où les tensions s'effaçaient, où nous étions simplement des enfants, sans rancœur, sans jalousie. Je me souviens encore des soirées où nous organisions ce qui est sans doute l'une des traditions les plus absurdes de notre famille : le lancer de Concombaffe. Chaque fois que la corvée de vaisselle se profilait, nous nous lancions dans cette compétition totalement idiote. Le but était simple : il fallait lancer un Concombaffe aussi loin que possible, et celui qui le lançait le plus près devait se charger de la vaisselle. C’était puéril, complètement ridicule, mais c’était notre truc. Kriss, avec sa force naturelle et son agilité, gagnait toujours, et Oren et moi finissions par nous chamailler pour savoir qui devait tout nettoyer. Mais même dans ces disputes, il y avait quelque chose de bon, quelque chose de chaleureux. J’aimais ces moments, même si je prétendais parfois le contraire.
Puis, il y avait les nuits où nous nous allongions tous ensemble sur le sable pour observer les étoiles. C’était peut-être les seules fois où tout était calme entre nous. Aucun bruit, aucune querelle. Juste le silence du ciel nocturne, et cette infinité d’étoiles au-dessus de nous. Kriss connaissait presque toutes les constellations par cœur et nous les montrait, avec cette patience qu’il avait toujours eue envers moi et Oren. Je me souviens encore de ses explications sur la constellation de l’Ursaring, sur celle du Pichu, et même sur certaines légendes locales liées aux étoiles. J’adore les étoiles, elles sont si belles même de loin. Oren, lui, était souvent silencieux dans ces moments-là, mais je savais que cela le fascinait autant que moi. C’était le seul moment où je sentais une vraie connexion entre nous, sans besoin de paroles, sans tensions.
Ce sont ces souvenirs, ces moments de complicité, qui parfois me manquent le plus. Ils sont la preuve que, malgré toutes nos différences et nos querelles, il y avait encore cette étincelle qui nous liait tous les trois. Sous les étoiles on était unis, c’était peut être pour cela que je les aimes autant. Les étoiles hein, pas les deux tas de muscles qui me servent de frères.
Mes relations avec mes parents ont toujours été marquées par une certaine dualité. D’un côté, il y avait ma mère, un pilier inébranlable, une femme à la fois intransigeante et pleine de passion pour ce qu’elle faisait. Elle ne ressemblait pas à ces mères débordantes de tendresse que l’on pourrait imaginer. Non, elle était plutôt du genre à me pousser toujours plus loin, à exiger le meilleur de moi sans jamais faiblir. Et pourtant, malgré cette dureté apparente, je savais qu’elle m’aimait profondément. Notre relation allait bien au-delà des simples rôles de mère et fils. Nous étions complices. Très tôt, elle a su voir en moi ce que d’autres ne voyaient pas encore : un potentiel à exploiter, une aptitude naturelle pour la négociation et le commerce. Elle m’a encouragé, parfois même poussé sans relâche, à développer ces talents. Sous sa tutelle, j’ai appris à lire les gens, à anticiper leurs besoins, à marchander avec finesse. Elle n’avait peut-être pas l’instinct maternel conventionnel, mais elle avait une vision pour moi, et elle m’a aidé à la concrétiser. Ensemble, nous avons fait prospérer le commerce vivrier de la famille. Notre petite entreprise a pris une ampleur nouvelle grâce à notre travail acharné et à notre complémentarité.
En plus du commerce, ma mère m’a aussi initié à un autre de ses talents : la cuisine. C’était notre échappatoire, notre moment de complicité. Nous passions des heures ensemble à expérimenter, à créer de nouvelles recettes. Je me souviens de ces moments comme de véritables bulles de légèreté dans un quotidien souvent rude. Ce n’était pas seulement de la cuisine, c’était une manière de nous retrouver, de nous reconnecter en dehors des responsabilités et des affaires. Je crois que c’est dans ces instants-là que je me sentais le plus proche d’elle.
Quant à mon père, la relation était plus compliquée. Il était un homme de traditions, et il m’a transmis toutes les valeurs qu’il jugeait importantes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Pour lui, le rôle d’un homme était clair : il devait être fort, protecteur, et imposer son autorité. Il m’a inculqué le soutien inconditionnel à la famille, mais aussi un certain machisme qui, avec le temps, a fini par me peser… Surtout quand j’ai découvert que j’aimais plus les hommes que les femmes… Pendant longtemps, ces idées se sont profondément ancrées en moi. Je les ai acceptées comme des vérités immuables, comme le seul chemin possible. Mon père avait aussi une relation particulière avec les Pokémon. Pour lui, ils étaient des alliés de combat, des outils, des compagnons d’aventures, mais jamais des êtres à traiter avec une sensibilité particulière. J’ai grandi avec cette vision-là. Les Pokémon étaient utiles, et leur valeur se mesurait à ce qu’ils pouvaient accomplir pour nous. Il m’a fallu m’éloigner de ma famille pour comprendre à quel point certaines de ces valeurs étaient injustes. Ce n’est qu’en prenant mes distances, en m’ouvrant au monde, que j’ai réalisé que beaucoup de ces traditions ne tenaient pas la route. Mais malgré nos différences, il y a une chose que je n’oublierai jamais : le jour où mon père m’a sauvé la vie. J’étais encore enfant, et j’apprenais à nager près des côtes d’Hoenn, là où les eaux deviennent traîtresses. Un Serpang est apparu soudainement, surgissant des profondeurs. Je me souviens de la panique qui m’a envahi à cet instant. C’était un moment de pur chaos. Mon père, monté sur son Sharpedo, est intervenu juste à temps. Ensemble, ils ont combattu le Serpang, et mon père m’a ramené sain et sauf. Ce jour-là, il m’a sauvé, et cela a gravé en moi une leçon indélébile : peu importe nos différences, peu importe nos désaccords, ma famille sera toujours là pour moi. Ce souvenir est devenu un symbole de résilience pour moi. Après la bataille, nous avons récupéré une dent du Serpang, et je l’ai conservée précieusement. Elle me rappelle constamment que, même dans les moments les plus sombres, je peux surmonter l’adversité. C’était ma manière de transformer cette épreuve en quelque chose de positif, de maîtriser ce qui aurait pu être un traumatisme. Et je dois dire que le plat était succulent.
Le jour où Oren est parti, je me suis senti soulagé. C’était comme si un poids avait été enlevé de mes épaules. Je n’avais plus à le voir tous les jours, à me comparer à lui, à souffrir de cette différence qui me hantait. Son départ m’a offert une forme de paix. C’était ma chance de briller sans être constamment éclipsé par lui. Je pouvais enfin être moi-même, sans ce miroir cruel qui me renvoyait l’image de ce que je n’étais pas. Je pouvais me concentrer sur ce que j’aimais le plus… Chanter et danser. Comme à l’époque je ne tenais pas compte des sentiments des pokémons, je les utilisait pour m'améliorer. Pijako pour tenir la note, les toudoudoux, rondoudou et autres pour apprendre à bien respirer lors du placement de voix. Mélokrik pour accorder ma guitare et jouer avec. Je crois que celui dont je me suis le plus servi, c’est Chuchmur. A la moindre fausse note, il se met à pleurer, alors je devait faire le moins de mauvaises notes possible… Et que Kriss avait à son tour quitté le clan, alors j’ai fini seul mais je n’avait plus de “rival” c’était comme si j’était juste une coquille alors l’ai rapidement compris que je devais partir aussi… Alors je suis partie.
Je me souviens encore du jour où j’ai quitté le clan familial. Ce fut un moment émouvant, un mélange de tristesse et de soulagement. J’avais grandi entouré de cette communauté de nomades des mers, avec ses traditions, ses attentes, et bien sûr, ma famille. Mais je savais que pour suivre ma propre voie, pour devenir l’homme que je voulais être, je devais partir. Le moment était venu, même si cela me coûtait de l’admettre. Quitter ma mère, qui avait tant fait pour moi, n’était pas une décision facile. Mais au fond de moi, je savais que c’était pour le mieux. Ma vie devait commencer ailleurs, loin de ce cocon qui, bien qu’aimant, ne pouvait plus me contenir. Je me souviens de ce sentiment exaltant de liberté, mêlé d’une certaine peur, en franchissant la dernière barrière de sable qui marquait la limite de notre territoire. J’étais enfin prêt à suivre ma voie, celle que j’avais toujours su être la mienne : la musique, la scène, et surtout, cette envie dévorante d’être au centre de l’attention. Mon talent pour le chant et la guitare m’avait toujours permis de capter les regards, mais je voulais plus. Je voulais que le monde entier me voie, qu’il m’écoute. Rapidement, les choses ont pris une tournure presque inattendue. J’ai réussi. Devenir une idole, adulé par des milliers de fans, c’était comme un rêve devenu réalité. Partout où j’allais, des foules m’acclamaient, des visages s’illuminaient à l’idée de me voir en personne. J’avais enfin cette attention que je désirais depuis si longtemps, cette reconnaissance qui me donnait l’impression d’exister pleinement. Mes chansons résonnent dans les cœurs des gens, j'avais ma troupe avec des pokémons dansant et chantant comme les mélos et les plumelines, et chaque concert était un moment de pur bonheur, où je baignais dans la lumière des projecteurs et l’amour inconditionnel de mes fans. J’ai enfin réussi à se moment à comprendre pourquoi les pokémons était de parfait amis! Je brillais, j’étais le centre de la galaxie que j’avais créé de ma lumière.
Mais, comme la vie aime le faire, tout a basculé. Ce qui semblait être un conte de fées s’est transformé en cauchemar. Une fan, un peu trop amoureuse, un peu trop obsédée, a décidé que si elle ne pouvait pas m’avoir, personne ne le pourrait. Ce jour-là, elle a trouvé un moyen de se rapprocher de moi, bien plus près que ce que je n’aurais jamais cru possible, peut-être grâce à sa Gardevoir. Mais en un instant, tout a changé. Je me souviens de la douleur vive dans ma gorge, du sang, de la panique qui a suivi.
Ce n’était pas seulement mon corps qui avait été touché, c’était ma voix. Ma voix, mon don, ce qui faisait de moi l’idole que j’étais, venait de disparaître en un instant de folie. Le retrait de la scène a fait la une de tous les journaux. Je suis passé de l’admiration du public à la pitié. Ils disaient que j’étais fini, que mon temps était révolu. Pour la première fois depuis longtemps, je ne savais plus où j’allais. Ma lumière avait à nouveau disparu et c’était de retour dans cette coquille…
La vie, cette force capricieuse, semblait avoir une dent contre moi. Comment cela avait-il pu arriver ? J’étais au sommet, et en un clin d’œil, j’avais tout perdu. Ma voix, cet instrument divin, ne reviendra jamais. Survivre à cette attaque n’a été qu’un maigre réconfort. Chaque fois que je regardais une femme, un frisson glacé me parcourait l’échine. Cette peur, irrationnelle mais bien ancrée, de voir une autre fan devenir folle à son tour. Tout ce que j’avais encore de ma vie d’avant c’était une fortune à ne savoir quoi en faire et une cicatrice. J’étais devenu méfiant, sur mes gardes, incapable de faire confiance. La scène, autrefois mon refuge, était désormais un lieu de danger. C’est là que l’idée m’est venue : Ankora. Mes frères. Peut-être que retrouver ma famille, renouer avec mes racines, m’apporterait la paix dont j’avais tant besoin. Il est vrai que j’avais perdu contact avec eux depuis que chacun avait pris sa propre voie. Nos relations avaient toujours été compliquées, mais au fond, ils restaient ma famille. Peut-être qu’en revenant vers eux, je pourrais trouver un nouveau départ. Ankora représentait un espoir, un moyen de me reconstruire, loin de l’attention du public, loin des projecteurs qui ne me faisaient plus briller comme avant. J’espère qu’ils verront en moi une personne différente, évoluer, changer.[/story]
[choixstarter]Sélection du conseil avec option choix liste[/choixstarter]
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[esp]Météno[/esp]
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[surnom]Bowie[/surnom]
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[talent]Bouclier-Carcan[/talent]
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Dernière édition par Axel Eytel le Mer 23 Oct - 23:13, édité 4 fois