Une nouvelle journée solitaire qui commence pour le jeune Valérian de Saint-Exupéry, cloîtré dans son manoir à l’abri de la plèbe.

Hey ! Ce n’est pas parce que je suis le narrateur que c’est une raison de mal parler de moi-même ! Je suis simplement assis dans mon fauteuil, en lisant mon journal en ligne. Je regarde la bourse, notamment pour les projets du Pot Commun. On estime que la moitié de la somme nécessaire à la levée des fonds a été récoltée. Je peux savourer mon café, noir et allongé, en me disant que j’ai donné de ma personne pour y contribuer. Littéralement. Mais bien entendu, pas assez pour que mes seuls exploits ait suffi pour amasser une telle somme.

Enfin, c’est la vie. Je ne peux pas être le meilleur en tout, et surtout pas en terme de charité. Je connais mes limites. En parlant de ça, c’est cette heure de la semaine. L’heure du jour où je me rends au centre de don du sang pour être dans les premiers et donner l’exemple. Je me lève donc de mon fauteuil et je me prépare.

Je continue d’utiliser les services du Grand Envol. Elizabeth n’a pas assez de force pour me transporter et j’ai capturé Becky mais… Elle est une postière plus qu’efficace à qui je peux confier mes courriers les plus délicats, mais elle n’a pas assez de classe pour être une monture volante digne de ce nom. Il me faudrait peut être un Corvaillus également.

Enfin, me voilà arrivé à la Poste.

Dernière édition par Valérian de Saint-Exupéry le Ven 17 Mai - 12:29, édité 1 fois

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'Shiny' :

Alors que j’arrive à l’entrée de la caravane des soins, je papillonne des cils. J’ai l’impression d’être bloqué dans une boucle temporelle. En partie parce que je refais cette activité depuis cinq semaines à présent, mais parce qu’il y a beaucoup trop de similitudes avec les fois précédentes. Alors que je passe, la porte, j’entends des clameurs venir de l’intérieur de la poste. Je sais que bientôt surgira un Lestombailes chassé par les employés. Peut-être même qu’il laissera tomber un colis. Quelques instants plus tard, le volatile sort effectivement par la fenêtre.

Alors que je m’installe dans le fauteuil, je sais que je vais avoir une vue sur la volière. Il y a aura les Corvaillus apprivoisé de l’entreprise, et sûrement un de leur bébé. Gagné, un Minisange piaille et sautille en rentrant dans mon champ de vision. Le Bekipan qui prend son envol par le toit ouvrant finit de me convaincre.

L’infirmière vient de plante l’aiguille. Je crois qu’il s’agit de Martha.

-Martha, vous avez déjà eu l’impression d’être dans une boucle temporelle dont vous ne pouvez vous extraire ?

Elle me regarde avec un drôle d’air avant de vérifier son appareillage. C’est bizarre, dit-elle, je n’ai même pas commencé et vous semblez déjà délirer. Je lui dit alors que ce n’est rien. L’extraction peut commencer. Je commence à m’y faire mais il est impératif qu’un nouveau moyen de venir en aide aux projets sans avoir à me saigner voit le jour.

A la fin, comme d’habitude, je prends quelques minutes pour respirer et me reposer et je serai prêt à partir.