Dim 17 Sep - 20:22
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https://i.servimg.com/u/f70/20/41/02/52/7546d610.png[/vignette][nom]Deter[/nom]
[prenom]Jean[/prenom]
[age]37[/age]
[sexe]Masculin[/sexe]
[region]Kalos[/region]
[orientation]Pansexuel[/orientation][/id]
[carac]Honnêtement, Jean n’a pas grand-chose pour lui en tant qu’être humain, du moins, à première vue. Une bonne partie de sa personne est bonne à jeter à la poubelle, c’est l’avis d’un grand nombre et c’est difficile de leur donner complètement tort. Disons que s’il est très intelligent en règle générale, son intelligence émotionnelle laisse véritablement à désirer. Pas très empathique, ni compassionnel, il ne comprend pas (ou s’en fiche complètement ?) les ressentis d’autrui lorsque ça ne concerne pas Pomme ou l’une de ses exceptions. Et encore, même avec eux, il a souvent du mal, ce sont cependant les rares personnes avec qui il veut bien fournir un effort. Enfin, beaucoup lui pardonnent, être populaire à Kalos (ainsi que dans certaines autres régions grâce à des émissions, des interviews etc) et avoir de l’argent, ça attire une fausse sympathie à laquelle il n’est pas aveugle.
Certains disent que c’est un petit génie. C’est vrai qu’il est doué, il s’adapte, comprend vite, son esprit est vif et mêle très bien créativité et logique. Rusé, il ne fait cependant pas beaucoup d’effort pour être fin lorsqu’il n’en a pas l’envie, et c’est bien pour cela qu’il blesse souvent les gens. Sûrement pourrait-il s’en sortir lorsqu’on découvre ses mensonges et tromperies, mais à quoi bon ? Il sait être d’une franchise glaciale, et puis c’est plus simple ainsi que de fournir un effort. Parce que mine de rien, il est assez feignant, le Jean.
En fait, l’un des problèmes centraux, c’est juste qu’il s’en fiche. De vous, de ce qui l’entoure, des autres, du reste du monde. Souvent, il coupe les gens en pleine conversation parce que ça l’ennuie et il préfère parler d’autre chose, ou tout simplement parce qu’il a envie de partir. En plus de ça, il est rapidement distrait parce que son cerveau fonctionne vite, souvent trop, du coup si son regard se glisse un peu ailleurs quand vous lui parlez, vous pouvez être certain qu’il ne vous écoute plus. Oh et il ne compte pas s’excuser pour cela, ce n’est pas du tout une oreille à laquelle raconter vos soucis, à quelques exceptions près. Mais même s’il vous écoute (par miracle), ne vous attendez pas forcément à des conseils débordants de sagesse à moins qu’il tienne vraiment à vous.
Nonchalant, irrespectueux et insolent en plus de ça. Jean a du répondant, et il ne se bride pas vraiment. Ce qui peut être assez agaçant aussi chez lui, c’est qu’il est très difficile à énerver, voire impossible. Vraiment, peu peuvent se vanter de l’avoir fait sortir de ses gonds puisqu’il prend la plupart des choses à la rigolade et avec peu de sérieux, se contentant de regarder autrui avec un petit air de pitié. Il n’est pas vieux, mais il a tout de même de l’expérience, un certain vécu, le troubler n’est plus aussi simple que lors de son adolescence ou sa vie de jeune adulte où il était impulsif.
Il est tout de même resté sacrément chaotique. Lors de ses récurrents petits pics de folie, il agit souvent comme un véritable gamin. Il perd alors son calme et sa nonchalance habituelle pour revêtir le rôle d’un gosse survolté. Il est presque tout le temps sacrément chiant, le Jean. Il aime taquiner, titiller autrui, faire quelques blagues ou provoquer un peu. Rien de vraiment méchant, du moins, à ses yeux. Mais bon, s’il vous apprécie pour X raison, vous pouvez être certain que vous allez en baver. Il n’a pas du tout de limites, il adore gêner les autres en public puisque lui-même rien ne le gêne. Et puis il est extrêmement tactile et ne connaît pas du tout la notion de sphère personnelle, surtout avec les gens qu’il aime.
Il est carrément du genre à sauter sur le dos d’autrui ou s’accrocher à eux comme un Dodoala, voir à s’asseoir ou se coucher sur eux sans la moindre arrière-pensée. Disons qu’il aime beaucoup être entouré, il en a même besoin, c’est impossible qu’il reste longtemps dans la même pièce qu’autrui sans qu’il ne se rapproche petit à petit pour finir par envahir son espace personnel.
Véritable passionné, il lui arrive aussi d’être soudainement épris de nouvelles idées de recettes et alors, il se renferme complètement sur lui-même et disparaît des radars parfois une semaine entière, voire plus, pour travailler d’arrache-pied. Jean est vraiment exigeant dans son travail, peut-être trop, il veut que ce soit parfait. Mais est-ce au moins possible ? Sûrement pas, mais le Kalosien fait tout pour se rapprocher de la perfection dans son art culinaire. C’est d’ailleurs là qu’il peut s’énerver. Contre ses employés, contre lui-même, contre le couteau qui coupe mal ou la poêle qui adhère moins.
S’il y a aussi un point très important, chez lui, c’est qu’il est gaga. Complètement gaga de sa fille. Il en parle souvent, à plein de photos d’elle sur lui, ne cesse de s’interrompre pour crier à quel point elle est belle et mignonne, parfois en plein discours. Très protecteur aussi, voire trop, mais voilà, il n’a aucune envie qu’une personne malintentionnée pose la main sur sa fille adorée.
Enfin, Jean ne compte pas beaucoup sur autrui, il n’a pas de vrais amis, très peu de proches. Si son caractère n’aide pas, il a aussi toujours été considéré à travers son talent, son argent, sa popularité, faisant que peu s’intéressaient à lui en profondeur. Si cela l’a ennuyé ? Peut-être, qui sait. Dans tous les cas, c’est bien pour cela qu’il n’attend rien de personne, ne cherchera pas non plus à créer de nouvelles relations très fortes, il s’en fiche, il a tout ce dont il a besoin déjà, à ses yeux. Pourtant, il se montre particulièrement aidant pour ses proches, souvent sous des gestes désintéressés. Il aura beau l’air de ne pas du tout être sérieux et d’être détaché, c’est bien l’inverse.
Il est tout de même doué pour amuser les plus jeunes, mine de rien. Il est généralement très aimé des enfants, des adolescents et des jeunes adultes puisqu’il fait parfaitement office de papa drôle et chaotique. En plus, il est loin d’être radin et lorsqu’il s’agit des plus jeunes, encore moins ! Il vous paiera tout ce que vous souhaitez.
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[desc]Jean est un homme de grande taille, mesurant dans les deux mètres (oui, il se mange des encadrements de porte et des panneaux, entre autre), perché sur de longues jambes, il en regarde beaucoup de haut. Ce n’est cependant pas une masse de muscles, loin de là même. Il prend simplement soin de lui, car c’est à ses yeux important de s’entretenir. Ainsi, il arbore une musculature détaillée sans être très massive, on peut agréablement suivre du bout des doigts les contours de celle-ci. Ses épaules sont tout de même assez carrées.
Sa peau est très blanche, presque autant que sa chevelure immaculée. Cette dernière est mi-longue, l’arrière est rasé, si on soulève quelques mèches près de sa nuque, ou s’il penche la tête, c’est facilement visible. Lorsque des mèches commencent à trop tomber devant ses prunelles céruléennes, c’est là qu’il coupe un peu. Parlons de ses yeux, par ailleurs, ils sont d’un bleu étonnant par sa clarté, et s’il est sûrement doux de s’y perdre, ils sont la plupart du temps dissimulés derrière des lunettes de soleil aux formes variées. Ils sont, en effet, très sensibles à la luminosité, alors il ne retire quasiment jamais ces lunettes. Lunettes où il ajoute parfois des bijoux, des cordelettes de pierres précieuses, élégantes et certainement chères. Il a également toujours un bandeau noir sur lui, il le met parfois quand il se pose, allez savoir pourquoi. Ça ne sert à rien de trop réfléchir avec lui.
Pour reprendre un aspect plus général, Jean est un homme aux traits fins, presque féminins diraient certains. Il est loin d’être un exemple de « virilité », chose qui est loin de le déranger ! Bien au contraire même, en général, on admire son visage délicat ou ses cils longs, aussi blancs que ses cheveux. Cependant, il reste difficile de le confondre avec une femme, il n’a guère de silhouette très androgyne. Il semble juste délicat… Jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche ou se mette à agir de manière complètement anarchique, bien entendu.
Aussi, Jean fait relativement plus jeune que son âge, il faut dire qu’il a les moyens de prendre grand soin de lui.
Comme il le fut évoqué plus haut, Jean aime bien paraître physiquement, avoir l’air d’un pseudo-aristocrate ou noble grâce à des vêtements chers et uniques ? Il adore ça ! Il est très sûr de lui et s’estime énormément. Ainsi le Kalosien est toujours fort bien vêtu, souvent avec des tenues traditionnelles des régions les plus Asiatiques, là d’où vient la moitié de ses origines. Kimonos, haori, hanbok avec son gat joliment décoré, hanfu et j’en passe ! Les costumes et les jolies chemises font également partie de sa garde-robe, tout comme des vêtements plus passe-partout et simples, bien qu’il soit moins courant de le voir avec.
C’est d’ailleurs pour cela qu’à Kalos, ses Pokémon fétiches étaient des Pokémon admirés pour leur beauté ou leur symbolique. Notamment un Persian gris qui l’accompagnait partout, mais qui n’a pas daigné le suivre à Ankora : le luxe de sa maison à Kalos, c’est plus important !
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[story]Jean est né à Kanto dans un lieu qui n’a plus aucune importance à ses yeux, et ce, depuis belle lurette. Un père aimant et véritable alien à l’inverse de son frère peu recommandable, une mère hautaine qui fit bien vite en sorte de faire déménager tout le monde. Kalosienne, elle n’aimait guère Kanto et si elle avait pris sur elle pour sa relation, elle n’avait aucune envie que son fils adoré vive dans une ville aussi paumée. Le père de Jean céda donc et ils quittèrent la région, promettant à la famille de passer régulièrement en vacances.
Ce qu’ils firent, bien entendu, ô grand damne de la mère.
Au sein de la grande capitale de Kalos, Jean, lui, vivait à merveille. Sa famille n’était ni riche ni vraiment pauvre, donc il avait le nécessaire pour vivre plutôt paisiblement. Le jeune garçon était très aimé, c’était le petit bijou familial, on félicitait chaudement chacune de ses réussites et lorsqu’il se trompait, ce n’était traité que comme une exception. Tout naturellement, Jean grandit avec une très grande assurance, on le laissait faire ses expériences et sa grande curiosité le menait à essayer un grand nombre de choses. Tôt, ses parents furent un peu dépassés par sa vivacité d’esprit, il communiquait aisément, s’adaptait à tout et comprenait vite. Cela l’aida forcément beaucoup à l’école où on lui fit sauter plusieurs classes. Mais voilà, sa jeunesse fut ébréchée, il était toujours le plus mature et intelligent pour son âgé, applaudit par les adultes… Ouais, il se rattrape complètement aujourd’hui.
Il passa outre le harcèlement grâce à sa tête bien remplie et de la ruse en stock. Son habileté à s’exprimer lui permettait de se sortir des situations délicates et il parvint à se lier « d’amitié » avec les bully pour finir par être protégé par eux. Ouaip, il la jouait très fine.
Tôt, aussi, il fut piqué d’amour pour la haute cuisine. Son regard brillait de mille feux devant les vitrines des grands restaurants que ses parents ne pouvaient pas lui payer. Il faisait à manger en compagnie de sa mère qui était douée, sans être particulièrement remarquable. Mais voilà, il avait de la chance, ses parents voulaient pour lui le meilleur et lorsqu’il fit part de son ambition de devenir chef cuisinier, il fut épaulé. Ses parents travaillèrent plus et lui-même se mit à travailler afin de financer ses études.
Entre tout cela, il y avait de nombreuses vacances passées à Kanto où il fit la rencontre de son cousin, Silver. Plus jeune que lui d’une dizaine d’années, il le vit d’abord tout bébé, puis revenait chaque année, le voyant grandir peu à peu. Les parents s’amusaient énormément de leurs ressemblances, à l’exception de la couleur de leurs prunelles, si on prenait des photos d’eux au même âge, ils avaient l’air de jumeaux !
En dehors de cela, il fit la rencontre de Nao lors de sa formation culinaire, un jeune homme légèrement plus âgé que lui qui devint vite une espèce d’âme-sœur amicale.
Aussi étonnant que cela puisse paraître pour un type comme lui qui se montrait tout à fait instable en termes de relation romantique, Jean se mis également en couple avec une splendide jeune fille aux prunelles rosées et aux cheveux sombres : Emma. Mais voilà, Jean n’était guère un bon compagnon la plupart du temps, trompant la jolie et intelligente demoiselle, l’ignorant parfois tant de temps qu’on se demandait bien pourquoi il était en couple avec elle. Est-ce qu’il était amoureux d’elle ? Chose étonnante, mais oui. Et puis c’était un expert pour filer entre les doigts et revenir comme une fleur avec des jolis discours et des cadeaux. Quelquefois, il était absolument adorable et romantique, mettant Emma sur un piédestal. Difficile de savoir sur quel pied danser avec lui.
Puis, du haut de ses dix-sept ans, il apprit que la jeune fille était enceinte.
De lui, bien évidemment. Coup d’éclat, il lui fit bien comprendre qu’elle devait absolument avorter : il ne voulait pas d’enfants si tôt, ça risquait de gâcher tous ses plans, vous voyez. Ça hurlait dans tous les sens et ça se déchirait. Pourtant, Emma décida au début de garder l’enfant et Jean resta un temps pour veiller sur elle, malgré tout. Il assista même à l’accouchement (où il manqua de s’évanouir et ne fut absolument pas d’une grande aide).
La jolie dame lui demanda comment nommer le bout de chou et il trancha pour Pomme. C’est la première chose qu’il avait vue dans la pièce et puis ça faisait un jeu de mots rigolo avec son nom de famille. Ouaip, 0 maturité.
C’est très peu après que la demoiselle finit par apprendre l’envers du décor d’un Jean infidèle qui l’avait trompé avec bien trop d’hommes et de femmes. Grosse engueulade où Jean se montra évidemment insolent à souhait et où Emma partit sans prendre la petite avec elle.
Il courut après elle pour lui dire de la prendre, puis de rester avec lui, qu’il allait s’occuper d’elles. Mais elle déclara qu’elle n’en voulait pas et qu’il devait assumer sa responsabilité, pour une fois. Bien évidemment, il refusa et supplia encore à Emma de rester. Cependant, il n’eut guère le temps de lui remettre l’enfant dans les bras qu’elle avait filé.
De là, il la harcela au téléphone, lui envoyant de tonnes de sms pour lui faire comprendre qu’elle risquait de gâcher sa vie, ce genre de choses, okay il n’avait aucune dignité à cet instant (en avait-il de base ?) et était quasiment à ses pieds à lui demander de revenir avec lui... Ouais, il n’avait pas honte. Bien vite, elle ne répondit plus et avait, semble-t-il, même disparu de la ville.
Jean avait alors posé son regard sur la petite qui semblait tout à fait heureuse. Il avait tendu sa main vers elle et la petite avait saisi l’un de ses doigts en poussant quelques gazouillis adorables. Peut-être était-ce à ce moment-là que le jeune père avait abandonné l’idée de lutter et décida de prendre soin d’elle ? Qui sait.
Fort heureusement, il pouvait compter sur ses parents pour l’aider, tout comme Nao qui l’épaulait et était lui aussi sous le charme de l’adorable Pomme. La vie se profila et Jean aimait de plus en plus sa fille, le fait qu’elle soit une copie conforme de sa mère niveau physique ne l’avait jamais troublé, il savait bien que l’enfant était innocent dans toute cette histoire.
La petite Pomme ne manquait assurément de rien, elle avait de l’amour à profusion, des grands-parents très présents et quasiment deux papas ! Dont un qu’elle appelait maman, d’ailleurs.
Travaillant dur, Jean approchait peu à peu de ses objectifs, avec Nao, ils étaient sous la tutelle d’un grand chef de cuisine d’Illumis. Ce n’était pas chose aisée avec un enfant à charge, mais le sommeil n’était pas ce qui lui importait le plus à ce moment-là.
Le temps passa et le père de Jean perdait de plus en plus la tête et sa maladie grandissait, ils allèrent une dernière fois à Kanto puis l’homme perdit la vie dans son sommeil. Si Jean fut un peu affecté, ce fut parce qu’il s’y attendait. Ce fut plus compliqué d’expliquer à Pomme ce qu’il était arrivé à son grand-père. Peu après, malheureusement, sa mère rejoignit son père. Les médecins semblaient d’avis que sa tristesse avait été trop grande et l’avait emporté. Celle-là, Jean ne l’avait pas vu venir et autant dire qu’il fut touché, même s’il n’en avait pas l’air.
Les années filèrent, le jeune homme finit par atteindre son rêve, être enfin capable de devenir chef cuisiner. Son tuteur se retira, laissant son restaurant à Nao et Jean, convaincu qu’il serait entre de bonnes mains. Ce qui était le cas ! Avec, en prime, une adorable enfant qui circulait entre les tables des clients.
De là, commença ce qu’il appelle ses « voyages culinaires ». Il fallait découvrir ce qui faisait vibrer les gens à travers les régions et essayer de nouvelles saveurs ! Avec Pomme sous le bras, bien sûr. Ils voyagèrent ainsi un certain temps avant de revenir à Kalos avec un Jean chargé de nouvelles inspirations afin de faire souffler sur le restaurant un vent de fraîcheur.
L’un des plus grands drames de sa vie survint alors, la perte de Nao, mort dans ses bras ce qui résulta d’un sacré choc pour Jean. Cela fut le fruit de quelques secondes d’inattention en voiture en rentrant de soirée, il conduisait (sans être alcoolisé) et ils rentrèrent dans une voiture en face. Salement amoché, Nao était agonisant alors que Jean n’avait que des blessures superficielles. Le temps que les secours arrivent, son meilleur ami rendit son dernier souffle entre ses bras.
Un sacré traumatisme pour Jean, surtout qu’il ne pouvait pas ne pas s’en vouloir. Il avait perdu là son meilleur ami, sa moitié, celui qui avait absolument toujours été là pour lui. Mais avait-il seulement la possibilité de se montrer dévasté devant sa fille ? À ses yeux, c’était un non-catégorique et entendre régulièrement Pomme demander où était sa « maman » n’aidait guère le jeune homme à aller de l’avant plus aisément.
Enfin, il ne s’énerva jamais, essayant d’expliquer comme il le pouvait que Nao ne reviendrait pas, le tout en restant toujours un joyeux luron chaotique et détestable pour le commun des mortels. Les « on-dit » dans certains magasines amateurs de ragots ne l’aidèrent pas à aller mieux intérieurement, on disait que c’était parce qu’il avait bu, qu’il n’avait aucun remords puisqu’il s’affichait au grand jour avec un visage souriant etc etc. Il les ignora au mieux et tenta d’être présent pour la famille de Nao de manière indirecte puisqu’ils le haïssaient depuis l’accident.
Jean se retrouva exclusivement avec Pomme. Le cataclysme toucha, bien évidemment, mais ce ne fut pas un moment trop horrible à passer. Jean protégea ses employés au maximum afin qu’aucun ne se retrouve trop lésé par cette catastrophe. Son restaurant principal ne fut pas amoché, d’autres eurent cependant besoin d’être un peu reconstruits, mais rien de si navrant pour notre protagoniste. Il fit quelques dons pour aider des orphelinats locaux, à la reconstruction de certains coins d'Illumis... Il pensait surtout aux gamins en faisant ça. Le temps finit bien par reprendre son cours, et son petit empire culinaire à briller de nouveau.
Son quotidien avec Pomme finit par être modifié lorsqu’un jeune homme débarqua pour travailler dans son restaurant. Un certain Gil qui était arrivé de manière absolument terrifiante. Si la plupart des employés avaient eu l’air terrifiés (et Jean avait flippé aussi intérieurement), le chef cuisinier décida de le prendre sans attendre au sein de son équipe !
Pourquoi Jean l’avait-il pris sous son aile ? Il y avait sûrement plusieurs raisons à cela, qu’il soit doué, qu’il le fasse penser à Nao, que son attitude lui plaisait puisqu’il était bien l’un des rares qui ne se gênait pas pour le remettre à sa place. Puis il y avait aussi ce jeune serveur presque mutique que Jean adorait embêter, c’était un peu une extension familiale, ces deux-là. Et ça lui faisait du bien d’être à nouveau entouré.
Rien de fort intéressant se passa par la suite. Et alors, pourquoi Ankora ? C’était plutôt simple, à vrai dire. Pomme avait eu envie d’y aller, donc Jean avait accepté et bien entendu, il n’allait pas partir sans prendre Gill sous son bras ! De toute façon, l’apprenti avait lui-même évoqué l’idée de s’y rendre. Enfin, voilà, le trio prit les voiles pour Ankora où Jean comptait bien y bâtir un restaurant digne de ce nom.
Malheureusement, après un bref passage au sein d'Ankora, Jean dû revenir sur le continent pour régler quelques problèmes d'ordre.... judiciaire. Rien que sa richesse ne pouvait pas balayer, bien entendu. Cela prit tout de même un bonne année et surtout, il décida de se rajouter quelques mois en profitant de son retour à Kalos pour voyager ailleurs ! Ainsi, il prit avec sa fille des vacances à Alola pour se dorer la pilule entre deux procès.
Lorsque tout fut réglé pour de bon, Jean décida de retourner à Ankora puisque ses premières découvertes lui plaisaient et... Son cher Gil était tout seul là-bas, pauvre bougre ! Comment faisait-il pour survivre sans lui ? Et Pyrop, son cher cousin ? Non, ça n'allait pas, il devait retourner à Ankora et présenter à tous ce que c'était un restaurant digne de ce nom !
Bien entendu, il emmena sa fille avec lui.
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[choixstarter]Sélection du conseil avec option choix liste[/choixstarter][starter][vignette]
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[numero]513[/numero]
[surnom]Piment[/surnom]
[sexe]Femelle[/sexe]
[talent]Gloutonnerie[/talent]
[cap]
- Griffe
- Camaraderie
- Groz’Yeux
- Poing Feu (repro)
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Dernière édition par Jean Deter le Mer 20 Sep - 17:06, édité 2 fois
Morpeko (877) : Ce rongeur a une particularité qui lui fait te ressembler. Vif et sympathique, il devient tout autre lorsque la faim se fait sentir. Toi qui fait parfois illusion, tu dois pouvoir comprendre la double nature de ce pokémon.
Toudoudou (174) : Que ce soit toi, ou ta fille, ce petit être aux allures angéliques, n'est pas à négliger pour autant. Fort pour endormir ses adversaires, il est doué pour manipuler son monde.
Flamajou (513) : Toi tu aimes cuisiner, lui il adore manger ! Mieux encore, il est capable de t'aider à cuisiner de part ses capacités mais aussi en te rapportant des baies et herbes aromatiques. 
